En marge de la visite de François Hollande en Tunisie, un accord ministériel franco-tunisien a été signé le 5 juillet pour booster les partenariats entre les entreprises françaises et tunisiennes du secteur numérique.
Comme entre la France et le Maroc, La France et la Tunisie mettent la co-localisation à l'honneur. Lors de la visite de François Hollande en Tunisie début juillet, Mongi Marzouki, (ministre tunisien des Technologies de l’information et de la communication) et Nicole Bricq, (ministre française du Commerce extérieur), ont signé, un accord bilatéral pour donner un coup de pouce aux entreprises tunisiennes et françaises du secteur.
"Travailler en Binômes"
"Il s’agit de travailler en binômes pour répondre ensemble aux appels d’offres internationaux et conquérir des marchés à forte croissance, avec pour priorité le bassin méditerranéen et l’Afrique subsaharienne." précise le communiqué du ministère français.
Ainsi, en présence des présidents tunisiens et français, pas moins de 13 partenariats entre entités tunisiennes et françaises ont été rendus officiels. "Plusieurs volets de l’économie numérique sont concernés : le e-gouvernement, la télémédecine, les services financiers mobile, le e-paiement ou encore l’e-éducation." cite la même source.
Ce "rapprochement" serait motivé par la complémentarité des économies des deux pays dans le secteur de l’économie numérique. En effet, si la France occupe la 6ème place mondiale dans le classement des Nations unies dans le secteur de l’e-gouvernement, elle manque d’ingénieurs et de techniciens en la matière.
Devenir à terme "une importante plateforme technologique"
En Tunisie, le secteur du numérique contribue pour plus de 7% au PIB national. Les entreprises implantées dans ce secteur sont plus de 1 200, alimentées par près de 200 filières universitaires ayant généré 13 000 diplômés en 2012.
À l'instar de son voisin marocain, la Tunisie ambitionnerait de devenir à terme "une importante plateforme technologique" régionale même si c'est le Maroc que vient de choisir IBM pour implanter à Casablanca un centre de services dit "Global delivery center" pour desservir le Maroc et l'Afrique.
Par Nasser Djama - Source de l'article l'Usine Nouvelle
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