Le festival Voix de la Méditerranée met à l'honneur Michel Butor

Le festival Voix de la Méditerranée met à l'honneur Michel ButorLe festival Voix de la Méditerranée, qui se déroule du 16 au 21 juillet à Lodève, rassemblera plus de cinquante poètes contemporains autour de son invité d'honneur, Michel Butor. 


Depuis plus de 15 ans, ce sont des centaines de poètes venus des quatre coins de la Méditerranée qui convergent chaque année vers ce qui est devenu l'une des plus importantes manifestations dédiée aux arts de l'écriture poétique et de la voix.  

Le festival Voix de la Méditerranée, dont l'ambition est de "proposer une poésie vivante et plurielle", s'articule autour d'échanges interculturels et d'une riche programmation de lectures, rencontres, performances, spectacles et même... de siestes poétiques. Une manière de donner la parole à un art séduisant, mais souvent méconnu du grand public. D'ailleurs, l'Unesco ne s'y est pas trompée en accordant son patronage depuis 2007.  

Les Ogres de Barback de la partie

Pendant une semaine, la petite ville languedocienne accueillera ainsi une cinquantaine de poètes venant de 24 pays méditerranéens et une centaine d'artistes musiciens, comédiens, danseurs qui proposeront plus de 200 événements artistiques inédits, pour la plupart gratuits. Entre autres compagnies se produiront Les Ogres de Barback et leurs chansons françaises très alternatives, la chanteuse de flamenco Rocío Márquez, la fanfare acoustique tsigano-bulgare Haïdouti Orkestar ou encore les Choeurs de Cordoue.  

L'invité d'honneur de cette édition sera le poète, romancier et essayiste français Michel Butor, à qui de nombreux événements seront consacrés tout au long du festival. Auteur d'une bibliographie stratosphérique (il a écrit plus de 2.000 livres), il fut couronné par le Prix Renaudot en 1957 pour son livre La Modification. Michel Butor, connu pour son humilité et son ouverture d'esprit, est souvent considéré comme l'un des plus grands poètes contemporains.  
Toute la programmation sur le site des :


Source de l'article l'Express

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