L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a organisé une visite d'échange de fonctionnaires clés des gouvernements d'Irak, de Jordanie, d’Arabie saoudite, du Koweït et du Liban à Bruxelles pour partager l'expérience de la Belgique dans la lutte contre la traite des personnes, dans le cadre du projet financé par l'UE « Action visant à protéger et aider les travailleurs migrants vulnérables et exploités au Moyen-Orient et en Afrique du Nord » (PAVE), mis en œuvre par l’OIM.
Cette visite a été organisée suite à une récente réunion régionale tenue sur les rives de la mer Morte en Jordanie, où les principales recommandations pour améliorer les cadres de protection pour les victimes de la traite et des migrants exploités au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA) ont été décrites.
Elle vise à partager l'expérience de la Belgique dans la lutte contre la traite des êtres humains, en prenant en considération les leçons reçues, les meilleures pratiques, la poursuite des contrevenants et la protection des victimes. A cours de cette rencontre, les participants ont examiné les mécanismes d'infrastructure et d'orientation du pays pour aider les victimes de la traite.
La visite avait également pour objet de faciliter le dialogue entre les pays participants et l'Union européenne dans la lutte contre le crime à travers une action coordonnée.
La délégation a rencontré le ministère belge de la Justice et du Programme de coordination contre la traite des êtres humains, un magistrat spécialisé, le Département de l'immigration, la police belge, et le Centre Inter-fédéral pour l'égalité des chances. Les participants ont également visité les institutions de l'UE et ont rencontré des représentants d’Empact et de Frontex.
Le projet PAVE vise à contribuer à protéger le plus largement possible les travailleurs migrants contre l'exploitation et la traite des personnes dans cinq pays à savoir l'Egypte, l'Irak, la Jordanie, l'Arabie saoudite et le Liban.
Il comprend six activités principales : le renforcement des capacités des acteurs de première ligne ; les dialogues régionaux ; les visites sur site ; l’aide aux victimes ; la sensibilisation ; la recherche et l’analyse. Les activités sont mises en œuvre par l'engagement avec les acteurs de la société civile, les responsables gouvernementaux, les migrants et le grand public. L’Union européenne contribue à hauteur de 80% du budget total du projet qui s’élève à 1,7 million d’euros.
En savoir plus
EU Neighbourhood Info centre – Dossier de presse : L’UE et les organisations internationales, travailler ensemble dans le voisinage
EU Neighbourhood Info Centre – Dossier de presse sur les migrations: Répondre aux besoins et aux aspirations
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