C'est parti pour l'université euro-méditerranéenne

  • Le démarrage prévu en octobre 2014, annonce Daoudi
  • Valorisation de la recherche scientifique- 
C’est officiel. L’université euro-méditerranéenne, un pôle maghrébin universitaire de grande envergure, verra le jour à Fès en octobre prochain. 

Cette annonce a été faite lundi dernier par Lahcen Daoudi, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres, lors de la 4e rencontre internationale des universités avec l’Afrique organisée à Agadir. «Cette université sera ouverte à une trentaine de nationalités africaines et dispensera ses cours en arabe, français, anglais, italien, portugais et espagnol», explique Daoudi. Réalisée en partenariat avec des gouvernements maghrébins et européens, elle sera dotée de moyens lui permettant de concurrencer les plus prestigieuses universités européennes.

Le ministre de tutelle a insisté sur l’importance de ce genre d’initiatives qui permet de mettre en place des passerelles entre l’Europe et l’Afrique et à consolider la coopération Nord-Sud avec une approche win-win. C’est ainsi que le Maroc doit valoriser la recherche scientifique. D’autant plus qu’il ambitionne de devenir un pôle en la matière en Afrique, continent qui affiche un taux de croissance annuelle de 5 à 7%. Pour ce qui est du projet de création de l’Université polytechnique Mohammed VI à Benguérir, Daoudi a précisé que les concertations avec nombre d’universités canadiennes et américaines vont bon train.
Il faut préciser que la IVe rencontre internationale des universités avec l’Afrique est organisée par l’Université Ibn Zohr d’Agadir (UIZ) en collaboration avec l’Université de Las Palmas de Gran Canaria (ULPGC). «Le Maroc veut s’ouvrir sur l’Afrique et cette manifestation vise à encourager la coopération Sud-Sud par la recherche de nouvelles niches à investir, a déclaré Omar Halli, président de l’Université Ibn Zohr».

La rencontre, qui se déroule jusqu’à aujourd’hui 26 mars à Agadir, continue ses travaux sur la lancée des trois premières éditions qui ont eu lieu respectivement à Madrid, au Mozambique et à Las Palmas. Cinquante-sept universités appartenant à 20 pays participent à la rencontre d’Agadir et travaillent trois jours durant sur plusieurs aspects. Notamment, la consolidation de l’enseignement supérieur à travers la valorisation des potentialités des universités participantes. Et aussi, le renforcement de la collaboration entre les universités espagnoles et africaines au moyen de l’harmonisation des stratégies de coopération.

Par Fatiha NAKHLI - Source de l'article l'Economiste

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