La Commission européenne tient à rassurer ses agriculteurs souvent inquiets des facilités d’accès dont bénéficient au titre des accords avec l’UE des pays de la rive sud de la Méditerranée, comme l’ont révélé les récents débats au Parlement sur l’huile d’olive tunisienne et fréquemment sur les tomates et fruits et légumes du Maroc.
« Les accords de l'UE avec le Maroc et la Tunisie comprennent des mesures de sauvegarde qui peuvent être prises en cas de perturbation grave des marchés de l'UE causés par une augmentation significative des quantités importées. Les services de la Commission de surveiller à la fois l'évolution des marchés de l'UE, et les importations de fruits et légumes régulièrement », a répondu le Commissaire Phil Hogan, responsable de la politique agricole et du développement rural, interpellé par un parlementaire.
Dans sa réponse écrite, lundi 11 avril 2016, le Commissaire a précisé que « les importations de produits alimentaires agricoles sont soumis aux mêmes exigences en matière de sécurité sanitaire des aliments appliqués pour les produits de l'UE, conformément à la phytosanitaires (SPS) de l'Organisation mondiale du commerce sanitaires et aux normes internationales telles que le Codex Alimentarius. Contrôle du respect des mesures sanitaires et phytosanitaires et l'étiquetage des produits est de la responsabilité des États membres qui ne notifier les infractions nécessitant une action au niveau de l'UE jusqu'à présent.
Source : http://www.europarl.europa.eu
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