Fès accueille, du 21 au 25 avril, la cinquième
édition du Festival méditerranéen du livre de Fès. Organisé par la
Fondation «Club du livre au Maroc», en partenariat, entre autres, avec le
conseil communal de Fès, le ministère de la Culture, l’Université Sidi Mohammed
Ben Abdellah de Fès, l’Académie régionale de l’éducation et de la formation, le
Festival est placé cette année autour du thème «le Maroc culturel : un espace
de diversité et d’unité».
D’après
Abdelhak Souitat, directeur du Festival, le choix de ce thème vise à souligner
l’intérêt grandissant du Maroc pour l’action culturelle. «Cet intérêt est
d’ailleurs corroboré par le nombre important de festivals et de manifestations
artistiques organisés chaque année au Maroc.
Cette
dynamique de développement culturel démontre que le Maroc est un pays
d’ouverture et de tolérance qui encourage la diversité, le dialogue
civilisationnel, la créativité et la production artistique», précise-t-il,
ajoutant que le Festival méditerranéen du livre de Fès, qui connaîtra cette
année la participation de bon nombre d’écrivains, de penseurs, d’artistes et de
spécialistes du livre et de l’édition, sera l’occasion de débattre de
différents aspects de la scène culturelle marocaine.
Pour
ce qui est de la finalité du Festival, M. Souitat explique qu’elle consiste
avant tout à encourager les gens à lire. «La Fondation Club du livre a créé ce
festival pour combler le vide qui existe autour du livre au Maroc, inciter le
public à s’intéresser davantage à la lecture et donner à ce produit culturel un
nouveau souffle à l’heure des nouvelles technologies et d’Internet»,
indique-t-il. Concernant la programmation de cette édition, le public fassi a
rendez-vous avec des lectures poétiques, des conférences, des signatures
d’ouvrages, des projections de films et des spectacles artistiques, animés par
des écrivains, des poètes, des penseurs, des philosophes et des artistes du
Maroc et d’ailleurs.
La
soirée d’ouverture du Festival, qui aura lieu le 21 avril, sera marquée par le
vibrant hommage rendu à la grande artiste marocaine Touria Jabrane, pour sa
contribution à la promotion de la culture au Maroc. Outre le prix de la
créativité méditerranéenne de Fès qui lui sera attribué, un documentaire
contenant les témoignages d’un grand nombre d’intellectuels l’ayant côtoyée et
connue de près sera projeté à cette occasion.
D’autres
personnalités éminentes de la scène culturelle marocaine seront célébrées lors
de la même soirée.
Il
s’agit de Noureddine Sail, directeur général du Centre cinématographique
marocain, Faouzi Skali, directeur général de la Fondation Esprit de Fès, ainsi
que Touria Majdouline, poétesse et secrétaire générale de la commission
nationale du Maroc pour l’Unesco. Autre moment fort du Festival, cette année,
le grand colloque dont la thématique principale sera cette année «la diversité
culturelle et linguistique».
À
noter que la Fondation du Club du livre au Maroc, créée en 2007 au sein de la
Médiathèque municipale de Fès, œuvre pour la promotion de la littérature
marocaine. Elle a déjà à son actif plusieurs activités culturelles, dont le
Salon littéraire du livre, qui a lieu tous les mois à la Médiathèque de Fès.
Par ailleurs, la fondation «Club du livre au Maroc» rend souvent et à
différentes occasions hommage à des écrivains et des poètes marocains.
Promotion de la création littéraire universitaire
La Fondation «Club du
livre au Maroc» organise en marge du 5e festival méditerranéen du livre de Fès,
un concours de création littéraire universitaire. Ouvert aux étudiants de
l’université et des établissements d’enseignement supérieur, âgés de 18 à 35
ans, ce concours littéraire devra récompenser les meilleures œuvres littéraires
universitaires dans les domaines de la poésie, la nouvelle et la traduction.
D’après Abdelhak Souitat, directeur du Festival méditerranéen du livre de Fès,
ce concours, vise à encourager l’esprit de créativité chez les étudiants, les
aider à exprimer leurs talents littéraires et aiguiser leurs capacités et
aptitudes à créer et à innover. «Nous tenons à travers l’organisation de ce
prix littéraire à donner un coup de main à ces écrivains en herbe, leur
permettre de s’épanouir, et leur ouvrir la voie de la réussite», précise-t-il.
Par
Afaf Razouki – source de l’article Le Matin
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