Un
colloque international dédié aux patrimoines du Maghreb à l’ère du numérique
s’est ouvert hier matin à l’hôtel Hilton à Alger. L’inauguration s’est faite en
la présence de la ministre de la Culture Khalida Toumi et d’un bon nombre de
professeurs et de participants venus d’Algérie et d’ailleurs.
Cette
manifestation scientifique s’inscrit dans le cadre de la célébration du
cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie ainsi que les
différentes activités du mois du Patrimoine qui se déroule chaque année du 18
avril au 18 mai.
Elle
se tiendra jusqu’au 30 avril. Né d’une collaboration entre le ministère de la
Culture, l’Ecole nationale de conservation et de restauration des biens
culturels d’Alger -nouvellement créee- (ENCRBC) ainsi que l’université Paris 8,
ce colloque scientifique inaugure de nouvelles traditions, selon Khalida Toumi.
Il tend à amener les patrimoines du
Maghreb en général et ce l’Algérie en
particulier à réussir leur passage à l’ère numérique. Durant ces
trois journées de colloque, plusieurs questions seront traitées, notamment
l’inventaire des patrimoines du Maghreb, la muséologie et les sites
patrimoniaux et la valorisation numérique du patrimoine et du tourisme.
La
première journée a été marquée par l’intervention de Saou Dufrene, professeur
de science de la communication, laboratoire arts et médiations, Université
Paris 8, Mourad Bouteflika, directeur de la conservation et de la restauration
du patrimoine culturel, Bruno Racine, président de la Bibliothèque de France,
ainsi que Samia Chergui, maitre de conférences historienne de l’architecture et
directrice de l’Ecole nationale de conservation et de restauration des biens
culturels d’Alger. Lors de son intervention, la ministre de la Culture a
insisté sur le fait que sans l’inventaire, la conservation et la diffusion
“qu’un projet culturel d’une telle envergure ne peut être finalisé sans qu’il
soit accompagné par le renouvellement des pratiques professionnelles face aux
enjeux de la numérisation en matière d’inventaire, de conservation et de
diffusion” a-t-elle déclaré.
Elle
a rappelé l’importance des musées et des institutions muséales, dont le nombre
a fortement augmenté depuis 2002. “2002 a constitué pour nous
un moment de rupture avec un mode de gouvernance du patrimoine culturel resté
longtemps figé et statique”, a-t-elle souligné.
Elle
a, en outre, invité les spécialistes européens
présents à visiter le musée du Bardo afin de juger et d’évaluer la
qualité des travaux de restauration effectués par un bureau d’études algérien.
Par Farah Yasmine Nia - Source
de l’article Liberté Algérie
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