Depuis des années, la Tunisie et la France développent une politique de coopération intense dans des domaines aussi variés que l’économique, le financier, le culturel et l’universitaire. De loin, la France reste le premier partenaire de la Tunisie, en volume, en pourcentage, en nombre d’opérations, mais pas nécessairement en visibilité.
Selon l'Agence Française de développement (AFD), le volume des crédits alloués à la réalisation des projets de coopération tuniso- française par, en Tunisie en 2011 et 2012, s'élève à 790 MDT (380 million d'euros).
D’après Philippe-Cyril Berton, directeur de l'AFD en Tunisie, il était prévu, en 2011, de débloquer 888 MDT (425 millions d'euros) pour financer plusieurs projets convenus entre les parties, tunisienne et française.
Les données chiffrées attestent d'une "mutation majeure", pouvant être qualifiée, a-t-il dit, de "révolutionnaire" dans le domaine de la coopération financière et de l'investissement tuniso-français, ajoutant que ces chiffres n'avaient pas été atteints auparavant.
La coopération de l'AFD avec la Tunisie couvre plusieurs domaines et repose sur une vision à long terme dans un pays partenaire, à travers l'impulsion du développement et la lutte contre la pauvreté et l'intégration dans les marchés internationaux.
Le directeur de l'AFD a formé le souhait de hâter l'élaboration des stratégies et des politiques sectorielles notamment dans les régions de l'intérieur, compte tenu de l'urgence qu'il y a à concrétiser les volets de la coopération en des projets concrets.
150 entreprises industrielles françaises ont choisi la Tunisie
Plus de mille entreprises industrielles françaises tirent une partie de leur potentiel de croissance de leur site tunisien et plus de 150 entreprises industrielles françaises ont d'ailleurs opté pour le site tunisien en 2012.
La France a affirmé à maintes reprises son engagement pour renforcer sa coopération économique avec la Tunisie et a évoqué les opportunités offertes dans les secteurs traditionnels mais aussi dans la promotion de l'innovation technologique et des énergies renouvelables.
De même, elle a examiné les possibilités de renforcer la formation des compétences tunisiennes dans le domaine de l'aéronautique et d'engager un projet pilote de production de l'électricité à partir de l'énergie maritime en Tunisie.
Toutefois, la situation économique de la Tunisie suscite l'inquiétude des investisseurs étrangers. Il est temps de travailler, de redoubler d’effort, parce que l’économie est fragile et qu’on ignore comment les choses évolueront dans l’avenir. Il y a lieu d'imposer la loi et d'assurer la sécurité pour garantir une reprise de la croissance économique ainsi que la confiance des investisseurs tunisiens et étrangers, à même de résorber le chômage.
Source de l'article Africanmanager
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