C'est l'exposition à ne pas manquer dans le tout nouveau Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée qui a ouvert ses portes le week-end dernier à Marseille. France Info vous fait découvrir "Noir et Bleu. Un rêve méditerranéen...".
Le MuCEM, c'est d'abord un bâtiment, magnifique, posé au bord de l'eau, avec la mer qui s'étend devant vous..
Visite virtuelle : l' architecture du MuCEM de... par FranceInfo
Une fois à l'intérieur du lieu, vous pourrez découvrir les nombreuses expositions proposées. En entrant, vous trouverez dès le rez-de-chausée la Galerie de la Méditerranée, une sorte de rétrospective thématique de plus de 10.000 ans d'histoire du bassin méditérranéen. C'est l'exposition permanente du Mucem, une véritable "arche de Noé" avec une profusion d'oeuvres, de références, de passerelles entre entre les époques et les lieux. Des passerelles qui peuvent parfois provoquer un léger sentiment de vertige chez le visiteur....un conseil : allez directement à ce qui vous intéresse !Mais grimpons, si vous le voulez bien, au 2ème étage du musée, l'espace réservé aux expositions temporaires : il y en a deux à découvrir jusqu'au début de l'année prochaine. L'une, Au bazar du genre, est consacrée à la place des femmes dans l'espace méditerranéen, mais c'est la deuxième qui mérite le plus d'attention. Son nom : Noir et Bleu. Un rêve méditerranéen...Du XVIIIème siècle à aujourd'hui, l'exposition propose un jeu de miroir, avec l'opposition de la richesse et de la violence qui caractérise les rapports entre pays et peuples de la Méditerrannée. Un contraste illustré dès la première salle, avec face à face, un Bleu de Miro représentant le rêve, et des gravures de Goya montrant l'envers des Lumières et la barbarie de l'époque.
Le MuCEM, c'est d'abord un bâtiment, magnifique, posé au bord de l'eau, avec la mer qui s'étend devant vous..
Visite virtuelle : l' architecture du MuCEM de... par FranceInfo
Une fois à l'intérieur du lieu, vous pourrez découvrir les nombreuses expositions proposées. En entrant, vous trouverez dès le rez-de-chausée la Galerie de la Méditerranée, une sorte de rétrospective thématique de plus de 10.000 ans d'histoire du bassin méditérranéen. C'est l'exposition permanente du Mucem, une véritable "arche de Noé" avec une profusion d'oeuvres, de références, de passerelles entre entre les époques et les lieux. Des passerelles qui peuvent parfois provoquer un léger sentiment de vertige chez le visiteur....un conseil : allez directement à ce qui vous intéresse !Mais grimpons, si vous le voulez bien, au 2ème étage du musée, l'espace réservé aux expositions temporaires : il y en a deux à découvrir jusqu'au début de l'année prochaine. L'une, Au bazar du genre, est consacrée à la place des femmes dans l'espace méditerranéen, mais c'est la deuxième qui mérite le plus d'attention. Son nom : Noir et Bleu. Un rêve méditerranéen...Du XVIIIème siècle à aujourd'hui, l'exposition propose un jeu de miroir, avec l'opposition de la richesse et de la violence qui caractérise les rapports entre pays et peuples de la Méditerrannée. Un contraste illustré dès la première salle, avec face à face, un Bleu de Miro représentant le rêve, et des gravures de Goya montrant l'envers des Lumières et la barbarie de l'époque.
Bleu II - 1961 © Juan Miró |
Aérée, originale, la présentation des œuvres facilite la visite, et se distingue aussi par le souci permanent de ne pas se limiter à un regard français, de montrer au public une vision équilibrée, d'offrir une vision plurielle. "Passer de l'autre côté du miroir", l'invitation traverse cette exposition jusqu'à l'actualité la plus récente. Avant d'évoquer les années noires de la fin du XXème siècle, de Beyrouth à Sarajevo en passant par Alger ou Jérusalem, la partie Bleu tourisme / noir mafia renvoie à la dualité entre le rêve et le cauchemar qui cohabitent en permanence dans le bassin méditerranéen. En face d'une série de photographie montrant le succès populaire de la Méditérranée dans les années 1960 où la villégiature et le tourisme prennent une part de plus en plus importante, les clichés du photographe italien Franco Zecchin pointent le phénomène mafieux en Sicile comme un évident contraste dans ces lieux où il fait bon vivre...
Source de l'information France Info
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