Une commission de travail composée de représentants de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, du Conservatoire du littoral, de l’Agence de l’eau, Rhône, Méditerranée, Corse et de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), a été accueillie à Nador les 3, 4 et 5 juillet, dans le cadre du projet d’appui à la dépollution et à la protection de la Lagune de Marchica», initié par la Fondation.
«Cette rencontre de concertation et d’échanges a pour but la validation du plan global de gestion environnementale du bassin versant de la lagune de Marchica, des outils de fonctionnement de l’Observatoire local et des indicateurs de suivi en faveur de la gestion durable du site, notamment les zones à hautes valeurs bioécologiques», indique un communiqué de la Fondation. Ce plan de gestion vise à réduire les sources de pollution directes impactant la lagune et à promouvoir un aménagement et une utilisation des ressources durables autour de celle-ci et dans l’arrière-pays.
«Ce plan a pour objectif également à favoriser le partage des connaissances sur la lagune et assurer un suivi par la production d’indicateurs caractérisant l’évolution de la situation par rapport aux objectifs retenus et promouvoir un changement des comportements grâce à l’éducation à l’environnement et à la sensibilisation», ajoute le communiqué.
La Fondation en partenariat avec le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) et en concertation avec l’Agence française de développement (AFD) a lancé le projet d’appui à la dépollution et à la protection de la lagune de Marchica en novembre 2008. Depuis cette date, plusieurs actions de sensibilisation ont été réalisées : opérationnalisation de l’Observatoire de la lagune, renforcement des capacités et du dialogue des acteurs locaux et opération d’épandage des boues de la station d’épuration du Grand Nador en octobre 2012, conformément aux normes internationales.
Source de l'article Le Matin
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire