Mettre
en place un réseau d’échanges et de mobilité pour les étudiants maghrébins.
Telle est l’ambition du réseau Partners for a New Beginning (PNB-Napeo).
Et
pour la deuxième année consécutive, le PNB-Napeo a organisé le Ibn Khaldoun
Student Exchange Program (IKSEP), un cycle de conférences et d’ateliers à
destination d’étudiants maghrébins, afin de les initier à l’entrepreneuriat.
Ils sont ainsi une vingtaine de jeunes – 5 Tunisiens, 5 Mauritaniens et 12
Algériens – à participer, depuis samedi, à cet événement qui se déroule à
l’Institut national du commerce, à Ben Aknoun. IKSEP 2013 a été placé sous la
couleur verte ; les participants ont été initiés à l’économie verte, l’écologie
et le développement durable. Il a par exemple été exposé les étapes de
fabrication du compost, du recyclage papier et plastique, ou encore débattu la
problématique de l’absence de tri sélectif des déchets dans les pays du Maghreb
en vue de leur recyclage.
«L’on
espère ainsi que les participants puissent réfléchir tout d’abord à leur lien
avec l’environnement, puis ensuite reproduire à plus grande échelle ces
méthodes au sein d’une entreprise, pour œuvrer à une amélioration dans leurs
villes respectives», affirme le professeur Abdennour Nouiri, vice-président de
PNB-Napeo. Ces échanges entrent dans le cadre d’un vaste programme américain
pour consolider les relations entre les pays du Maghreb.
A
la suite du discours du Caire du président Barack Obama, à destination du monde
arabo-musulman, explique M. Nouiri, il a été décidé de mettre en œuvre une
nouvelle politique d’initiatives visant la société civile.
Le
réseau Partners for a New Beginning – partenaires pour un nouveau départ – est
ainsi né. «Il constituera le moyen, pour les communautés des Etats-Unis et
d´Afrique du Nord, d´identifier, d´initier et de soutenir des projets au
niveau de la région du Maghreb afin de
promouvoir l’entrepreneuriat et la création d´emplois, plus particulièrement à
destination des jeunes», affirme-t-on. A long terme, les responsables du
PNB-Napeo escomptent intensifier leurs activités et leurs liens en aspirant à
instaurer un dense réseau d’échanges inspiré de l’Erasmus européen.
«Cela
pourrait permettre aux étudiants maghrébins de suivre des cours dans d’autres
pays de la région, de participer à des ateliers et formations, ou encore
d’effectuer des stages de fin d’études, et ce, grâce aux accords qui seront
passés entre les différentes écoles, universités et entreprises», projette pour
sa part Kamel Merarda, program manager. Les encadreurs n’excluent d’ailleurs
pas d’élargir leur zone d’échanges à la région méditerranéenne et africaine.
Source de
l’article El Watan
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