L’ambassadrice Christina Lassen, chef de la délégation de l’Union européenne, a lancé le Réseau national de surveillance de la qualité de l’air à Horch Beyrouth.
Le nouveau réseau de stations a été financé par l’UE. Il permettra une meilleure surveillance de l’exposition de la population à des sources de pollution atmosphérique telles que les industries, les centrales électriques et le trafic routier, en plus des sources urbaines de pollution. Il améliorera à terme les connaissances et la prise de décision concernant la qualité de l’air au Liban.
L’événement de lancement a réuni les 26 institutions (ministères, municipalités, universités et ONG) qui accueillent les stations de surveillance de la qualité de l’air et a souligné le rôle important que jouent ces institutions dans l’exploitation des stations.
L’Ambassadrice Lassen a indiqué que des stations de surveillance de la qualité de l’air telles que celle de Horch Beyrouth avaient été installées sur tout le territoire libanais, couvrant tous les gouvernorats. Elle a déclaré : « La lutte contre la pollution de l’air au Liban est plus importante que jamais : pour les citoyens, l’environnement et les finances publiques. La santé des citoyens libanais est en jeu. » « La surveillance de la qualité de l’air n’est qu’une première étape dans la lutte contre la pollution atmosphérique. Il est essentiel de progresser dans l’adoption de la stratégie et du plan d’action pour la gestion de la qualité de l’air, qui ont été élaborés avec le soutien de l’UE. Il est d’autant plus important que le projet de loi sur la protection de la qualité de l’air approuvé par le Conseil des ministres en 2012 soit adopté rapidement avant qu’il ne perde de sa pertinence », a-t-elle ajouté.
Pour en savoir plus
Délégation de l’UE au Liban - Site internet
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