Un programme de jumelage dans le domaine du contrôle de la gestion des finances publiques entre la Cour des comptes du Royaume du Maroc et la Cour des comptes française vient de prendre fin au Maroc. Il avait débuté en août 2012 et a duré jusqu’en mars 2013.
Ce jumelage, qui s’inscrit dans le cadre du Programme d’Appui au Plan d’Action Maroc-Union européenne (P3A III) pour un montant de 250 000 euros, a bénéficié à plus de 213 magistrats des juridictions financières du Maroc.
Ces magistrats ont participé aux différents modules de formation et de perfectionnement en matière de contrôle de gestion des finances publiques (audit de régularité et de performance). Plusieurs d’entre eux ont ensuite poursuivi ces formations par un stage d’immersion au sein des juridictions financières françaises.
Le programme s’est achevé sur un séminaire de clôture qui s’est tenu fin mars au siège de la Cour des comptes. Ce séminaire a été présidé par les deux chefs de projet, Messieurs Mohamed Naciri et Nicolas Brunner, tous deux conseillers-maîtres respectivement à la Cour des comptes du Royaume du Maroc et la Cour des comptes de la République française, en présence des experts européens, des présidents de chambre, des présidents de section ainsi que de nombreux magistrats de la Cour.
Le jumelage se situait au cœur des réformes en cours au Maroc et au centre des préoccupations de l’Union européenne.
Les objectifs du programme de jumelage étaient les suivants :
- Renforcer les compétences en matière de contrôle de la gestion et des finances publiques.
- Mettre à niveau les compétences juridiques des magistrats en liaison avec la mission de contrôle de gestion.
- Améliorer le contrôle de la gestion des collectivités locales et des entités décentralisées par l’apport et l’assimilation de bonnes pratiques, au profit des magistrats des Cours régionales.
- Maîtriser l’outil informatique sous tous ses aspects par les magistrats des juridictions financières, dans ses relations avec le contrôle de la gestion et des finances publiques.
- Faire bénéficier les magistrats d’une expérience pratique pour appliquer les nouvelles techniques d’audit et de contrôle des finances publiques.
Ces résultats ont été réalisés grâce à l’implication effective et efficace d’une trentaine d’experts français de la Cour des comptes et des Cours régionales, de la structure de développement des capacités professionnelles de la Cour des comptes du Royaume du Maroc, avec le soutien de l’Unité d’Appui au Programme d’Appui au Plan d’Action Maroc-Union européenne (UAP-P3A) et de la Délégation de l’Union européenne au Maroc.
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