L’annonce de la création de l’Ecole archéologique italienne de Carthage ou SAIC (Scuala archeologica italiena di Cartagine), présidée par l’Italien Attilio Mastino, a été faite, vendredi au siège de l’Institut Culturel Italien (ICI) à Tunis lors d’un séminaire organisé aujourd’hui à l’ICI sur le thème « Archéologie et sauvegarde du patrimoine de Carthage : l’état de l’art et les perspectives de la collaboration tuniso-italienne ».
Une pléiade d’experts et archéologues tunisiens et italiens ainsi que l’ambassadeur italien à Tunis, Raimondo De Cardona ont été présents lors de ce séminaire au cours duquel a été présenté le 20ème volume de la série « l’Afrique romaine » et les résultats préliminaires des fouilles archéologiques tuniso-italiennes.
« Tout a commencé, il y a trois ans à Rome (en avril 2013) lors d’une table ronde sur le patrimoine culturel organisée dans le cadre du projet archéologique commun lancé par Nabil Kallala, expert en archéologie et ex-directeur de l’Institut national du patrimoine (INP), a déclaré Sergio Ribichini, membre de la SAIC, qui sera logée à l’ICI.
L’idée de la création de la SAIC a donc commencé à Rome. Et depuis, des pourparlers ont été engagés entre experts Italiens et tunisiens, du centre National italien de Recherche (CNR) et de l’INP, l’ambassade d’Italie et l’ICI à Tunis ainsi que les responsables des missions archéologiques italiennes en Tunisie qui sont financées par le ministère des Affaires étrangères italien.
D’après Ribichini, l’objectif de la création d’une Ecole archéologique italienne de Carthage est de présenter « au monde les racines communes qui nous unissent dans la Méditerranée et de montrer la richesse de l’histoire culturelle entre la Tunisie et l’Italie qui doit être protégée, renforcée et mise en valeur ».
Nommé au mois auparavant à Ksar Said, le premier conseil scientifique de la SAIC présidé par Attilio Mastino a adopté à l’unanimité le statut de l’Ecole qui sera sous forme d’une société scientifique constituée d’un noyau de 25 membres.
Ce conseil scientifique se présente comme voix de la communauté scientifique italienne intéressée par les civilisations méditerranéennes et accordant un intérêt particulier aux pays du Maghreb.
Formée par des institutions et des personnes morales qui ont contribué à sa création, la SAIC aura pour mission d’organiser des cours, créer une bibliothèque spécialisée, préparer une exposition des activités éducatives et d’encourager la coordination des différentes missions archéologiques tuniso-italiennes. Le but étant de fournir des services liés notamment au transfert des technologies, la restauration et la coopération dans le patrimoine culturel tout en contribuant au dialogue interculturel et intergénérationnel.
Source de l'article Africanmanager
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