La Méditerrane n'est pas seulement une géographie


Carte blanche à Jean-François Chougnet pour une rencontre inédite entre les collections de Société Générale et de sa filiale Société Générale Maroc.

Photo : La Méditerranée n’est pas seulement une géographie. C’est également une mémoire historique et générationnelle. Passionné par l’histoire de ses racines, la construction des identités culturelles, l’artiste marocain Mohssin Harraki propose une performance qui exprime sa représentation contemporaine de l’arbre généalogique.
Performance réalisée par Mosshin Harraki à
l'occasion de la Journée de l'art à la Société Générale
Société Générale s’associe d’une façon originale à l’événement Marseille Provence 2013 en confiant à Jean-François Chougnet, directeur général de MP 2013, la création d’une exposition sur le thème « des méditerranées ».

Pour la première fois, c’est autour du dialogue entre deux collections que sera conçu l’accrochage : un dialogue entre la collection d’art contemporain de Société Générale et la collection d’art marocain de sa filiale, Société Générale Maroc, qui célèbre ses 100 ans cette année.

L'exposition sera tout d’abord présentée à Paris du 28 mars au 25 août dans les tours de Société Générale à la Défense, puis s’installera à Marseille, au siège de la Société Marseillaise de Crédit, partenaire officiel de MP13. La Société Marseillaise de Crédit est une des banques régionales du Groupe Crédit du Nord, filiale de Société Générale.

La Méditerranée n'est pas seulement une géographie…
L’exposition conçue par Jean-François Chougnet emprunte son titre à l’ouvrage d’un auteur croate, Predrag Matvejevitch, qui évoque la difficulté à définir les frontières de l’espace méditerranéen, « ni historiques, ni ethniques, ni nationales ni étatiques : cercle de craie qui sans cesse se trace et s’efface, que vagues et vents, œuvres et inspirations élargissent ou restreignent ».

Rassembler des artistes nés ou travaillant autour de la méditerranée avec des œuvres issues des deux collections constitue un vrai pari, notamment parce que ces artistes sont habités par de grandes questions de territoires, de frontières et, comme tous les artistes du monde, par celle de l’identité. La question du genre est centrale, objet de confrontation, d’analyse et de conflit alors qu’elle devrait constituer un enjeu de coopération. Les deux collections montrent combien cette question du genre est également féconde dans le domaine artistique, notamment à travers la représentation importante d’artistes femmes.

Jean-François Chougnet a construit l’exposition autour de deux parcours traitant de la question du masculin et du féminin : le premier parcours est une réflexion sous l'angle des "Matières d'identité", le second évoquera le thème des "Figures du monde".
Parmi les artistes issus de la collection de Société Générale, Jean-François Chougnet a choisi des œuvres emblématiques de Farah ATASSI, Kader ATTIA, Bruno BARBEY, Fouad BELLAMINE, Marie BOVO, Jordi COLOMER, Danica DAKIC, Valérie FABRE, Shai KREMER, Sigalit LANDAU, Javier PEREZ, Aleix PLADEMUNT, Benjamin SABATIER ou encore Claude VIALAT.
Du côté de la collection de la Société Générale Maroc, il mettra en lumière des œuvres de Brahim BENKIRANE, Hicham BENOHOUD, Safâa ERRUAS, qui côtoieront des pièces de Layla ESSAYDI, de Nadja MEHADJI ou Lamia NAJI.
La rencontre de ces deux collections apparaît particulièrement pertinente car elles ont été constituées dans des optiques et sur des thématiques très différentes.

La collection Société Générale s'est enrichie au fil des années de près de 350 œuvres originales (peintures, sculptures et photographies) et de 700 lithographies, éditions et sérigraphies, avec un parti pris de diversité des formes, des artistes et des thèmes de création.
Société Générale Maroc, de son côté, rassemble depuis plus de quatre décennies la production artistique la plus significative au Maroc, de la peinture orientaliste à l'émergence d'une scène d'art contemporain. Elle est aujourd’hui l'une des plus grandes collections constituée sur ce thème et une référence au Maroc.
Source de l’article Directgestion 

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