Les 6 et 7 avril derniers s’est tenu un
sommet à Marseille réunissant les 42 présidents des parlements de l’«Union pour
la Méditerranée» (UPM).
A
l’initiative de Martin Schulz, le président du Parlement européen, cette
réunion a été l’occasion de donner une nouvelle impulsion à l’organisation.
Fondée en 2008 par Nicolas Sarkozy, dans le cadre de la présidence française à
l’UE, l’UPM se donne pour objectif de développer des projets communs aux pays
de la Méditerranée en matière d’infrastructures, d’éducation, de formation et
d’entreprenariat. «Pour réussir le pari des transformations démocratiques en
cours dans les pays méditerranéens, nous avons besoin de parlements forts,
efficaces et à l’écoute des citoyens», a déclaré M. Schulz.
Emploi et éducation
Pour
favoriser l’essor socio-économique de la région, le lancement du programme
«Jeunes femmes créatrices d’emploi» a été évoqué. Des partenariats pour la
mobilité méditerranéenne sont également à l’ordre du jour. Sur le modèle
d’Erasmus, la création d’un espace commun de la formation professionnelle, de
l’enseignement supérieur, de la science et de la recherche est ainsi envisagée.
La charte «Jey : junior entrepreneurship for youth» permettrait de transmettre
savoirs et compétences aux jeunes sans emploi et sans diplôme.
Relier le Maroc et l’Algérie
Autres
projets considérés : la désalinisation de la bande de Gaza, projet de
traitement des eaux dont l’essentiel de la nappe phréatique est aujourd’hui
polluée, la mise en place du plan solaire méditerranéen qui mise sur
l’exploitation de l’énergie éolienne et solaire, et l’établissement d’une
«Gouvernance méditerranéenne de l’eau».
Pour
développer l’interconnexion régionale, la construction d’une autoroute
transmaghrébine entre le Maroc et l’Algérie et celle d’une voie ferrée en
Jordanie sont prévues. Une nouvelle impulsion pour cette institution en veille
depuis les blocages liés au conflit israélo-palestinien fin 2008.
Source
de l’article Zaman France
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