Tunisie : le Cirad confirme sa collaboration avec l’Iresa


Un nouvel accord-cadre de coopération scientifique à été signé le 22 mars 2013, à Tunis, pour une durée de cinq ans, entre l’Iresa (Institut de recherche et d'enseignement supérieur agricoles) représenté par son président le docteur Mohamed Aziz Darghouth et le Cirad, représenté par Jean-Luc Battini, directeur régional adjoint en charge de la Méditerranée.

Les activités de recherche menées par le Cirad en partenariat avec l’Iresa et ses instituts sont anciennes. Les deux institutions avaient déjà formalisé en 2009 un accord de coopération. Il s’est agi avec ce nouvel accord de prolonger la collaboration scientifique et notamment de préciser le statut des expatriés.
Deux chercheurs du Cirad de l’Unité mixte de recherche G-eau (Gestion de l'eau, acteurs et usages) sont actuellement en poste en Tunisie : Serge Marlet à l’INRGREF d’Ariana et Julien Burte à l’INAT de Tunis, institutions dépendant de l’Iresa. Tous deux sont impliqués dans cinq projets du RCP SIRMA incluant recherche et enseignement supérieur, dont l’encadrement de thèses d’étudiants tunisiens.

De larges domaines de coopération…

Le cadre thématique de cet accord cadre reste très vaste (sciences de la vie, sciences humaines et sociales, appliquées en particulier à l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) laissant ainsi la porte ouverte à de nouvelles collaborations scientifiques. L’échange réciproque de scientifiques sera également développé en favorisant la participation de jeunes chercheurs. Ont été aussi proposées l’organisation conjointe d’ateliers et colloques, les participations à réseaux européens ou internationaux de recherche et de formation, et plus classiquement, des échanges facilités de documents, données et matériels scientifiques.
La gestion de l’eau figure bien sûr au cœur de l’accord signé mais comme l’explique Jean-Luc Battini : «  Le président de l’Iresa a clairement signifié aussi son intérêt à développer une étroite collaboration avec le Cirad dans les domaines de l’élevage et des maladies animales ». Tandis que se dégageait encore au cours d’une longue discussion entre les participants présents, dont le chef de cabinet du Ministre de l’agriculture tunisien, l’intérêt mutuel de collaborer au développement de recherche conjointes sur la durabilité des  agroécosystèmes de type oasien et l’aridoculture en général

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