Productivité de la main d’œuvre, taille et ancienneté de l’entreprise, niveau de recherche et de développement, composition du capital social déterminent la capacité des entreprises à positionner leurs produits sur les marchés étrangers, selon les résultats d'une étude présentée lors de la conférence annuelle du FEMISE à Athènes en février.
À l’occasion de cette conférence, Alfred Tovias, professeur en relations internationales à l’université hébraïque de Jérusalem et Jan Michalek, professeur d’économie à l’université de Varsovie, ont livré les résultats préliminaires de leur étude, dont la version finale sera publiée après l’été.
« Dans les pays MENA (Égypte, Israël, Maroc, Jordanie), l’utilisation de technologies étrangères joue un rôle important dans la capacité à exporter », précise Jan Michalek. Ce phénomène peut s’expliquer par l’innovation, car ces entreprises lancent régulièrement de nouveaux produits et investissent énormément en recherche et développement. « Nous notons également qu’elles font appel à des universités », fait remarquer Alfred Tovias, qui soulève également une autre particularité : « En Tunisie et au Maroc, ce sont maintenant les entreprises nouvellement créées qui exportent. Ces start-ups tunisiennes aux capitaux étrangers font partie intégrante de la chaîne de production internationale. Elles exportent des produits finis et semi-finis. Les entreprises traditionnelles d’avant la transition étaient orientées vers le marché intérieur. »
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