Sur invitation conjointe des deux co‐présidents de l’Union pour la Méditerranée – la haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, et le ministre des Affaires étrangères de la Jordanie, Ayman Al Safadi – et du ministre des Affaires étrangères de l’Espagne, Alfonso Maria Dastis, le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, a participé au 2e Forum régional de l’Union pour la Méditerranée, qui s’est tenu le 23 janvier 2017 à Barcelone.
Les grands défis auxquels l’espace euro-méditerranéen fait face actuellement, dont notamment la crise migratoire, le fléau du terrorisme et les conflits dans la région, ont figuré au centre des débats des ministres.
L’Union pour la Méditerranée est inspirée par la volonté politique partagée d’intensifier les efforts pour faire de la région méditerranéenne un espace de paix, de stabilité, de sécurité et de prospérité. Elle réunit les 28 États membres de l’UE et 15 partenaires de la région du sud de la Méditerranée, d’Afrique et du Moyen-Orient: l’Albanie, l’Algérie, la Bosnie-et-Herzégovine, l’Égypte, Israël, la Jordanie, le Liban, la Mauritanie, Monaco, le Monténégro, le Maroc, la Palestine, la Syrie (suspendue), la Tunisie et la Turquie.
Cette deuxième édition du Forum régional de l’Union pour la Méditerranée s’est en particulier concentrée sur les jeunes et a été l’occasion d’élargir et de faire avancer l’agenda pour l’action dans la région euro-méditerranéenne, en phase avec les déclarations ministérielles de l’Union pour la Méditerranée et les Objectifs de développement durable. Dans ce contexte, les ministres ont adopté une feuille de route.
«Les conflits, la migration et l’immigration clandestine, le terrorisme, les extrémismes, mais également la faiblesse de la croissance, l’emploi des jeunes, et le changement climatique sont autant de défis partagés par l’ensemble des pays de la région et qui nécessitent des réponses urgentes, collectives et régionales», a expliqué Jean Asselborn dans son intervention, en soulignant que «le partenariat euro-méditerranéen doit être renforcé afin de pouvoir traiter collectivement, efficacement et durablement les nombreux défis qui se posent en Méditerranée».
Le ministre Asselborn a salué le rôle actif de l’Union pour la Méditerranée, «la seule enceinte de coopération régionale qui rassemble l’ensemble des pays méditerranéens, en tant que plateforme de dialogue et de partenariat», en apportant le soutien du Luxembourg à la nouvelle feuille de route ambitieuse et exhaustive. «Il s’agit d’une affirmation du rôle de l’Union pour la Méditerranée dans le paysage euro-méditerranéen», a déclaré le ministre.
Le chef de la diplomatie luxembourgeoise a ensuite passé en revue certains défis politiques majeurs dans la région. S’agissant du conflit israélo-palestinien, le ministre a expliqué que «l’initiative de Paris, tout comme la résolution du Conseil de sécurité du 23 décembre 2016 ne sont pas dirigées contre Israël, mais contre le statu quo qui est intenable, aussi pour assurer la paix pour Israël».
En marge de la réunion, le ministre Asselborn a multiplié les entretiens bilatéraux avec ses homologues afin de faire le point sur la situation régionale.
Par Mohammed Sanhaji - Source de l'article Khabarpress
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