Il s’agit d’un projet vieux de plus de 50 ans qui doit devenir réalité cette année. Lancé par la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique, le projet d’autoroute transsaharienne devrait être achevé en 2017.
L’objectif est de désenclaver les pays du Sahel en donnant un accès direct à la Méditerranée.
Le 14 janvier, le Premier ministre algérien Abdelamalek Sellal a annoncé que la route transsaharienne Alger-Lagos sera achevée en 2017. L’ensemble long de 4800 kilomètres n’attend plus que l’ultime tronçon, situé sur le territoire de la République du Niger. Les dernières tranches de travaux ont été confrontées à des problèmes sécuritaires dans cette zone.
L’ensemble de la route relie l’Algérie, la Tunisie et 4 pays d’Afrique subsaharienne (le Mali, le Niger, le Tchad et le Nigeria). La voie de communication est financée par les pays concernés (dont l’Algérie, 1er contributeur avec 3 milliards de dollars) et par la Banque africaine de développement.
Une fois l’autoroute terminée, d’autres obstacles devront être surmontés : créer un cadre légal et fiscal propices aux échanges et aux transits de marchandises, garantir la sécurité des voyageurs et de leurs cargaisons sur le trajets à travers le Sahel et gérer les flux de migrants.
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