Depuis le 1er janvier, Malte a succédé à la Slovaquie pour la présidence de l’Union européenne. Le pays d’un demi-million d’habitants pourrait bien replacer la Méditerranée, et la question des réfugiés, au centre de la politique de Bruxelles.
Le port de La Valette, sur l'île de Malte
Après la Slovaquie au second semestre 2016, c’est au tour de Malte de prendre la présidence de l’Union européenne. L’île méditerranéenne est à la tête de cette instance où se joue les négociations entre Etats-membres de l'UE et ceci pour six mois.
Plusieurs dossier épineux attendent La Valette dans un contexte qui s’annonce complexe avec le gestion du Brexit mais aussi des élections déterminantes dans deux pays fondateurs de l’UE : la Hollande et la France. Principale question à résoudre : la problèmatique de la répartion des réfugiés au sein de l’UE.
Un sujet de division en Europe
L’idée d’un partage des réfugiés entre les pays, pour soulager certains membres comme l’Italie et la Grèce, a provoqué l’hostilité des pays du « groupe de Visegrad » (Hongrie, Pologne, République Tchèque et Slovaquie), mené en particulier par le Premier ministre hongrois conservateur Viktor Orban.
Celui-ci a lancé une démarche devant la justice européenne pour démonter que le fait d'imposer de quotas de réfugiés est contraire à la souveraineté nationale.
Malte, fort de son expérience et de sa proximité avec l’Afrique, pourrait faire avancer ce débat en mettant par exemple en avant un autre volet de la politique européenne : développer des partenariats avec les pays africains. Objectif : aider financièrement ces pays pour tarir les migrations à l’origine.
En période de restriction budgétaire, cette solution, d’habitude consensuelle, pourrait être également l’objet de nombreux débats. Affaire à suivre dans les six prochains mois...
Par Karl Demyttenaere - Source de l'article Ecomnewsmed
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire