L’UpM plaide en faveur d’un agenda méditerranéen partagé pour l’action climatique à la COP23

UfM

Le Secrétariat de l’Union pour la Méditerranée (UpM) a participé activement à la COP23, à Bonn, où il a présenté une étude sur la situation du financement de l’action climatique dans la région. 

L’étude révèle que la région de la Méditerranée méridionale et orientale a reçu, au cours des dernières années, un montant annuel d’environ 7 milliards de dollars en financement de l’action climatique. La majeure partie de cette somme est utilisée pour des projets d’atténuation du changement climatique.

Pour maintenir l’augmentation de la température mondiale en deçà de 2º C, l’objectif fixé par l’Accord de Paris, il faut une stratégie régionale coordonnée qui ne peut reposer uniquement sur des contributions déterminées au niveau national. Conformément à son mandat visant à renforcer la coopération régionale en matière d’action climatique, l’Union pour la Méditerranée est profondément engagée dans le développement d’un agenda méditerranéen commun et régional pour l’action climatique.

Les infrastructures résistantes au changement climatique, et en particulier leur financement, sont essentielles pour lutter contre ce phénomène. À cet égard, le Secrétariat de l’UpM a commandé la première étude régionale sur le financement de l’action climatique pour donner une vue d’ensemble claire des flux de financement des initiatives d’action climatique dans la région. L’étude a été financée par la Commission européenne et présentée lors de la COP23, à Bonn, avec les principales conclusions suivantes :
  • L’étude révèle que les pays du Sud et de l’Est de la région méditerranéenne ont reçu 6,8 milliards de dollars par an en financement de l’action climatique, ce qui représente de 11 % à 16 % du financement mondial en la matière. Les principaux pays bénéficiaires des flux de financement sont actuellement la Turquie (environ 40 %), le Maroc (environ 20 %), l’Égypte (environ 15 %) et la Jordanie (environ 10 %).
  • Les projets d’atténuation constituent la grande majorité des fonds obtenus, alors que les financements alloués à l’adaptation au changement climatique sont toujours en voie d’émergence et représentent donc une vaste source d’opportunités d’intervention.
  • L’étude montre qu’il existe une multitude d’opportunités pour une action régionale renforcée et coordonnée, notamment par la promotion de projets régionaux axés sur l’adaptation au changement climatique et la participation active du secteur privé au financement de l’action climatique.
Pour en savoir plus
L’Union pour la Méditerranée (UpM) - Site internet

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