Alger va abriter le 31 mars prochain une réunion des ministres de l’Eau des pays de la Méditerranée occidentale à l’initiative de l’Algérie et de l’Espagne.
L’objet de cette rencontre internationale a été confirmé par Hocine Necib, ministre des Ressources en Eau qui a souligné que cette rencontre du secteur des ressources en eau a été programmée dans le cadre du dialogue 5+5 composé de l’Algérie, la Libye, la Tunisie, la Mauritanie, le Maroc, l’Espagne, la France, l’Italie, Malte et le Portugal.
Elle doit être, avant tout, une opportunité pour présenter l’expérience algérienne en la matière. On sait par ailleurs que depuis de nombreuses années, l’Algérie ayant fait de la question de l’Eau une priorité nationale peut s’enorgueillir d’avoir un bilan positif dans ce domaine même s’il reste encore fort à faire en matière d’assainissement et de sa préservation. L’Algérie est aujourd’hui en première ligne avec son modèle grâce à une stratégie et un programme d’investissements publics conséquent et de nouveaux partenariats avec des experts étrangers.
Hocine Necib a eu aussi l’occasion dans ce domaine de confirmer la volonté de l’État « de ne pas augmenter les tarifs de l’eau » malgré la baisse évidente des ressources du pays et souligner que l’ensemble du plan quinquennal prochain sera entièrement concrétisé « grâce à une gestion rationnelle et une grande modération de la dépense publique ».
Dans ce contexte, il a également annoncé qu’un vaste programme de réhabilitation des réseaux urbains d’AEP (alimentation en eau potable), d’assainissement et de création de futures stations d’épuration est en cours de réalisation avec « l’objectif d’atteindre à l’horizon 2020 zéro pollution concernant les rejets en mer ».
Le ministre de préciser qu’« un plan d’actions destiné à résorber le déficit en eau potable dans les zones rurales et éparses va être mis en place cette année pour les alimenter en eau potable en quantité et en qualité ». Il a également insisté sur la mutualisation des efforts de son ministère, de celui du ministère de l’Intérieur et des collectivités locales pour un plan d’action visant à résorber le déficit en eau au niveau des communes gérées par les régies communales comme les centres ruraux. Un programme d’envergure dédié exclusivement à l’eau et à l’assainissement de ces zones financé par diverses sources « dont le seul objectif est d’ améliorer de manière significative les conditions de vie des populations ».
Selon le ministre, au niveau national, le taux de raccordement en eau potable est de 98 % avec une dotation journalière de 123 litres/jour par habitant. Un chiffre qui résume à lui seul la nécessité et l’importance de la place de l’eau dans la vie des populations et l’attention toute particulière des autorités pour sa prise en charge.
Par Jacky NAIDJA - Source de l'article Destimed
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