La nécessité de promouvoir le dialogue entre le Sud et le Nord de la Méditerranée avec l’implication de la société civile dans ce processus a été au centre de débats ce jeudi 5 mars à Alger.
Photo Philippe Maillé |
L’occasion de réorienter les objectifs de ce dialogue, le 3e du genre, qui a réuni des membres fondateurs et représentants algériens des institutions de la société civile ainsi que des membres du réseau du Dialogue et autres acteurs autour du thème « dialogue-jeunesse-paix ».
Le dialogue Sud-Nord Méditerranée a été lancé en 2004 par le Mouvement Européen International (MEI), une organisation internationale créée au lendemain de la seconde guerre mondiale pour la promotion de la paix et la coopération en Europe. Ouvert à toutes les tendances politiques, économiques, sociales et culturelles de la société civile, il rassemble aujourd’hui des centaines d’associations, mouvements et partis politiques.
Henrik Herman Kroner, fondateur et vice-président du Dialogue entre les 2 rives de la Méditerranée a souligné que le dialogue Sud-Nord, dont le 1er congrès a vu le jour en février 2006, « a été un véritable succès en favorisant une meilleure compréhension des problèmes communs ».
Depuis cette date un congrès est organisé tous les 3 ans sur chacune des rives de la Méditerranée de façon alternative. Le 2e congrès du dialogue a ainsi eu lieu à Alicante (Espagne) sur « Éducation et les Migrations ». Le 3e s’est tenu à Tunis en 2012, il a porté sur « Partenariat entre la Société Civile et les Pouvoirs Publics ». Le 4e congrès se tiendra en juillet prochain à Milan (Italie) sur le thème « Territoires et Populations oubliées des transitions démocratiques en Méditerranée ». Ce congrès de 2015, devait-il ajouter : « Doit permettre de traiter les problèmes liés au monde rural des 2 rives de la Méditerranée. »
Intervenant au nom de la CNCPPDH(*), Ben Jdidi, a fait part quant à lui de sa certitude que « le dialogue est bien le moyen à même de régler les questions suspendues qui concernent le Sud et le Nord de la Méditerranée ». Et la société civile pour cela plaide « pour un dialogue basé sur la paix et la tolérance et qu’un dialogue sérieux est plus que nécessaire pour la protection des droits de l’Homme. »
En mettant l’accent sur l’importance à accorder à la société civile ainsi que sur la politique de bon voisinage, Fatma Zohra Benbraham en sa qualité de membre du réseau Sud-Nord a estimé que « l’État doit être avant tout à l’écoute des acteurs clés de la société civile pour faire avancer les projets et faciliter ce dialogue entre tous en vue de la promotion d’une véritable démocratie participative, transparente et ouverte sur une bonne gouvernance ».
Par Jacky NAIDJA - Source de l'article Destimed
(*) CNCPPDH : Commission Nationale Consultative de Promotion et de Protection des Droits de l’Homme.
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