Crée en 2012 à l’initiative de la Fondation René Seydoux, « Pensée et pratiques » est un atelier itinérant de réflexion sur les échanges culturels en Méditerranée qui regroupe acteurs culturels, chercheurs et artistes.
En janvier, les membres du groupe se sont réunis pour trois jours à Casablanca afin de réfléchir aux conditions propices au développement du secteur culturel dans nos pays respectifs.
Le collectif « Pensée et Pratiques » mène un travail de prospective et de réflexion mais aussi de rencontre avec les expériences de terrain, dans le but de proposer un éclairage sur les contextes dans lesquelles évoluent les acteurs du secteur culturel et artistiques aujourd’hui ainsi que sur les conditions de travail de chacun.
Dans cette dynamique, l’étape de Casablanca avait pour mission principale d’aller à la rencontre des acteurs culturels marocains et d’interroger leurs pratiques culturelles, non seulement dans leurs dimensions locale et nationale mais aussi en ce qu’elles permettent de tisser des liens entre les rives méditerranéennes.
A Casablanca, le collectif s’est penché en particulier sur les questions suivantes : quelles sont les conditions propices au développement de la vie culturelle dans nos pays ? Quels seraient les indicateurs d’un écosystème culturel, éducatif et artistique ouvert et démocratique dans le contexte actuel ?
Afin de répondre à ces questions, le collectif s’est focalisé sur des actions concrètes et a souhaité laisser la parole à des expériences comme celles de l’association Carovana à Cagliari, Sardaigne (www.carovana.org), de Dabateatr à Rabat (www.dabateatr.com) mais surtout celle du "Diagnostic et Etat des lieux de l’art et de la culture au Maroc" conduite ces trois dernières années par l’association Racines de Casablanca (http://www.racines.ma).
Le collectif a aussi visité des structures indépendantes telles que l’Atelier de la Source du Lion, l’Espace Darja et le Théâtre nomade à la fabrique culturelle des Abattoirs, dans le but de mieux comprendre comment fonctionnent ces lieux, quelles sont les difficultés qu’ils rencontrent, quelles sont leurs expériences positives, et comment ils s’inscrivent dans le tissu social et le quartier dans lesquels ils s’installent.
Source de l’article Euromed France
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