Quatre mille étudiants ont été formés depuis cinq ans à l’apprentissage de l’entreprenariat, à l’initiative d’Indjaz El Djazair, une association à but non lucratif, selon son directeur.
Une formation soutenue par le Middle East partnership initiative (MEPI) pour l’Algérie dont le siège se trouve à l’ambassade des Etats-Unis, financée par des multinationales et parrainée et des entreprises privées algériennes.
A l’occasion du lancement de son nouveau projet pour cette année universitaire intitulée Empower New Generation, Indjaz a animé aujourd’hui 11 mars une conférence de presse en présence de représentants du ministère de l’Enseignement supérieur e la Recherche scientifique, des responsables des universités d’Adrar et d’Alger choisies pour cette formation. Mais aussi de la chef de mission adjointe de l’ambassade des Etats-Unis, Mme Amy Schedlbaouer.
Le programme de formation se décline en deux chapitres. La préparation à l’emploi intitulé « Streer your career, job shadow », et l’entreprenariat dénommé « Start Up ». Il s’agit pour le MEPI, après l’élaboration du programme par Indjaz El Djazair, de ramener des experts américains qui « font profiter les étudiants de leur expertise et de leur savoir-faire », indique Sofiane Chaib, directeur de cette association. Le but est « d’orienter l’esprit entrepreneurial des jeunes diplômés et augmenter leurs chances à l’employabilité, préparer les étudiants au monde du travail grâce à des expériences pratiques (à l’intérieur des entreprises partenaires), aider les jeunes à démarrer leur start-up grâce à des véritables entreprises.
A la question de savoir pourquoi seules les universités d’Adrar et Alger ont été choisies pour ce programme de formation qui va concerner 500 étudiants, ce d’autant que le Middle East partnership initiative est décrié dans plusieurs pays où il y a des troubles (Egypte, Tunisie), l’un des représentants du MEPI nous dira que « nous voulons nous rapprocher des jeunes du Sud de l’Algérie. De plus, nous ne fonctionnons pas ici comme dans les autres pays ». Plus rassurant, M. Chaïb nous précisera, de son côté, que les projets et programmes élaborés sont avalisés par le gouvernement algérien. Il est à noter que cette ONG a décidé d’allouer un budget de 600 millions de dollars pour aider la société civile et les étudiants dans tous les domaines (recherche, liberté, démocratie).
Par Faouzia Ababsa - Source de l'article Leconews
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