Selon l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), la croissance que connaît la zone MENA1)pourrait servir un développement inédit des énergies renouvelables, en particulier du solaire, dans ces pays.
Le mix électrique, en 2050, pourrait reposer sur le solaire à hauteur de 58 % au Moyen-Orient (dont 18 % de photovoltaïque et 40 % de thermodynamique) et 37 % en Afrique (dont 11 % de photovoltaïque et 26 % de thermodynamique).
Ces éléments d’anticipation ont incité l’Institut national de l’énergie solaire (INES) à renforcer encore ses collaborations dans ces pays à l’instar des formations et des missions d’évaluation qui sont en cours et des programmes de R&D désormais bien engagés dans le cadre du projet INES 2, qui a pour but de soutenir et d’accélérer le développement d’une filière solaire française au niveau européen et mondial et qui est inclus dans les projets d’investissement d’avenir.
La mise en place de SoMed! participe de cette mobilisation. Il s’agit d’un réseau créé à l’initiative de l’INES avec ses partenaires du sud et de l’est de la Méditerranée pour faciliter la circulation de l’information, les retours d’expérience et la mutualisation des moyens. Il s’agit d’un réseau de professionnels, scientifiques et donneurs d’ordre privés et publics.
Trois vecteurs sont mis à la disposition du réseau :
les Rencontres annuelles du réseau, sur le photovoltaïque et le thermique. Après celles qui se sont tenues à Tunis en 2014, les prochaines éditions sont prévues à Rabat et à Alger. L‘INES a aussi créé un bulletin périodique et lancé un portail web ouvert à tous les acteurs privés et publics, en janvier 2015 2).
Source de l'article Energymed
1) Le dernier bilan économique régional du Groupe de la Banque mondiale pour la zone MENA anticipait une accélération de la croissance au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, passant de 2,6 % en moyenne en 2013 à 4,6 % en 2015.
2) so-med.org
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