Maroc : suspension de l'accord et assurances européennes

L'UE a vite réagi, vendredi midi 26 février 2016, à la décision marocaine, la veille, de « suspendre tout contact avec les institutions européennes, à l’exception des échanges attendus » sur le dossier du jugement du Tribunal de l'UE qui a, le 10 décembre 2015 mis en question les accords agricoles avec ce pays.


L'ambassadeur de l'UE à Rabat, Joy Rupert, a été aussitôt convoqué et il a reçu notification de cette décision.



En réaction, le service de presse du Service extérieur a publié vendredi une déclaration qui rappelle que l'UE « a réagi rapidement à la décision du Tribunal. Il ajoute : « nous sommes prêts à fournir les clarifications et assurances complémentaires pour répondre aux préoccupations du Maroc, afin que les contacts et la coopération puissent être pleinement rétablis dès que possible ». 

« L'UE et le Maroc ont développé, depuis de longues années, un Partenariat durable (...) Notre conviction est qu'un véritable partenariat implique l'écoute, le partage, la solidarité et le respect mutuels entre partenaires. De nombreux contacts ont été effectués à tous les niveaux entre l'UE et le Maroc sur cette question depuis le mois de décembre et le Maroc a été tenu pleinement informé tout au long du processus, dans le cadre des contraintes juridiques qui s'appliquent ».

En conclusion, le service extérieure de l'UE déclare : « Nous évaluerons aussi rapidement que possible les implications de la situation actuelle pour nos programmes de coopération existants ». L'affaire pourrait se compliquer davantage car le Tribunal reste saisi d'une plainte similaire, sur l'accord de pêche cette fois. Le dossier, aussi difficile, de l'accès des fruits et légumes marocains, en particulier les tomates, reste également marqué du sceau de la haute sensibilité.

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