Dans une interview accordée au quotidien espagnol El Economista, le Secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée, Fathallah Sijilmassi, est revenu sur le rôle de cette institution qui regroupe 43 pays (28 de l'UE et 15 de la Méditerranée du Sud et de l'Est) du pourtour méditerranéen et se positionne comme un levier important pour faire face aux défis posés par les conflits, les problèmes de sécurité, le terrorisme et l'immigration clandestine…
«Ce n'est pas l'Europe qui parle au sud, c'est l'Europe qui travaille avec le sud», indique Fathallah Sijilmassi qui privilégie l’action aux clivages idéologiques. «La région a plus besoin d'action que de discours nostalgiques et romantiques sur Mare Nostrum parce que vous ne résolvez pas les problèmes et qu'il n'y a pas non plus besoin d'analyses théoriques sur l'avenir de la région», a-t-il ajouté.
Concernant la coopération bilatérale maroco-espagnole, Sijilmassi a rappelé le rôle des PME espagnoles comme Abertis, Abengoa, Gas Natural Fenosa, Enagas dans la région, mais plaide pour un nouveau rôle pour ces entreprises : «Je sais que les PME espagnoles en savent plus sur l'Amérique latine que sur la Méditerranée et l'Afrique, mais nous avons de nombreuses initiatives dont les entreprises peuvent bénéficier.
Les entreprises espagnoles peuvent jouer un rôle très important en reliant l'Amérique latine, la Méditerranée et l'Afrique avec l'Espagne comme centre
Source de l'article Leseco
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