Le Maroc et l’AFD signent une convention pour l’adaptation de l’irrigation aux changements climatiques

Une convention pour le développement et l’adaptation de l’irrigation aux changements climatiques

Une convention portant sur un projet d’agriculture durable, de développement et d’adaptation de l’irrigation aux changements climatiques à l’aval du barrage Kaddoussa, dans la province d’Errachidia a été signée, lundi à Meknès, en marge des 9è assises nationales de l’agriculture.

Signée par le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhennouch, le ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Boussaid ainsi que le directeur de l’Agence française de développement (AFD) à Rabat, M. Eric Baulard, cette convention porte sur un projet qui sera réalisé avec le concours de l’AFD avec une contribution à hauteur de 40 millions d’euros et du soutien du Fonds Vert pour le Climat d’un montant de 20 millions d’euros.
D’un coût global de 836 millions de dirhams (MDH), ce projet consistera en l’aménagement, d’ici 2020, d’un réseau d’adduction et de distribution d’eau à l’aval du barrage Kaddoussa en vue de sécuriser le développement agricole, à partir des eaux de surface mobilisées par le barrage en substitution aux eaux de la nappe, d’un périmètre de 5.000 ha, composé d’oasis et d’extensions hors oasis.

Tenues sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, ces 9è Assises de l’agriculture sont marquée par la participation de M. Alpha Condé, président de l’Union africaine (UA) et président de la République de Guinée, invité de marque de cette édition, ainsi que d’une quinzaine de ministres de l’agriculture, notamment ministre italien pour les politiques agricoles, alimentaires et forestières, Maurizio Martina, qui représentera l’Italie, invitée d’honneur du Salon international de l’Agriculture de Meknès (SIAM), et Mme Isabel Garcia Tejerina, ministre espagnole de l’Agriculture, de l’alimentation et de l’environnement.
Cette édition, organisée sous le thème « Agriculture et sécurité alimentaire au fil de l’eau », est marquée aussi par la participation distinguée de ministres africains de l’agriculture, dont ceux du Niger et d’Ethiopie.

Les 9èmes Assises de l’agriculture ont pour objectifs de sensibiliser et de mobiliser autant les opérateurs agricoles que les décideurs et l’opinion publique sur l’impératif d’une gestion hydrique efficiente et respectueuse des impératifs environnementaux.

Cette rencontre de haut niveau fera également le point des avancées et des réalisations du Plan Maroc Vert qui, depuis son lancement en 2008, a érigé l’utilisation rationnelle de la ressource hydrique parmi ses priorités.

Source de l'article Le Vert Maroc

Quel avenir pour les relations Tunisie-Union Européenne ?

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La désaffection grandissante des Européens vis-à-vis de l’Union européenne (UE) recommandent à la Tunisie de reconsidérer ses relations déséquilibrées avec cet ensemble. 

Le Royaume uni vient d’activer le processus des négociations destinées à concrétiser dans les faits sa sortie officielle de l’Union européenne (UE) décidée par référendum en juin 2016.

Cette décision intervient dans un contexte électoral européen caractérisé par la montée en puissance au sein de l’opinion publique européenne des partis politiques qui se montrent sceptiques à l’égard du projet européen. Certains spécialistes des questions européennes vont jusqu’à se poser la question de la viabilité de l’UE et de l’éventualité de son implosion(1).

Cette désaffection grandissante est due à des considérations essentiellement liées aux dérives anti-démocratiques et coercitives des institutions européennes dont les politiques économiques ultra libérales associées aux mesures d’austérité draconiennes sont souvent perçues comme étant nuisibles aux intérêts nationaux et attentatoires à la démocratie ainsi qu’à la souveraineté nationale des pays membres.

La Tunisie face à l’avenir incertain de l’UE

Ainsi la politique européenne de la France et ses relations futures avec l’UE de même que l’avenir de l’Europe sont au nombre des enjeux majeurs des prochaines élections présidentielles françaises. D’ailleurs, il convient de rappeler que «l’euroscepticisme» en France s’est déjà traduit, dès 1992, par le rejet du traité de Maastricht (portant création de l’UE et de la monnaie commune) ainsi que de la constitution européenne également rejetée en 2005 à une large majorité.

En 2017, cette tendance semble s’accentuer au sein de partis politiques non marginaux issus d’horizons politiques divers, souvent antagonistes, qui appellent ouvertement dans leur programme électoral à la renégociation des traités européens voire à la remise en cause de l’appartenance de la France à l’UE.

Il importe de souligner que ce désenchantement européen concerne de nombreux autres pays du sud et de l’est de l’Europe particulièrement touchés par les retombées de la crise économique et financière de 2008 qui correspond en fait à la faillite de la mondialisation économique et du libre échange.(2)

Elle coïncide également avec la résurgence en Occident du protectionnisme et du nationalisme économique symbolisé par l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis et la sortie du Royaume Uni de l’UE, ainsi que la mise en place dès 2013 de programmes de relocalisation d’entreprises américaines et européennes.

Dès lors, la Tunisie a tout intérêt à ce stade à observer les mutations en cours en Occident et à différer toute négociation sur l’Accord de libre échange complet et approfondi (Aleca) en attendant que soit déterminé le sort de l’UE et ses orientations politiques futures au vu des résultats des prochaines échéances électorales en Europe, notamment en France et en Allemagne, qui demeurent les deux piliers de l’ensemble européen.

Pour une refonte de nos relations avec l’UE

De plus, et compte tenu de la crise économique et financière aiguë que traverse la Tunisie – largement imputable aux relations déséquilibrés avec l’occident et à la politique hégémonique de l’UE à l’égard de notre pays héritée de la période coloniale et reconduite après l’indépendance ainsi qu’après la révolution –, il serait opportun que les responsables tunisiens tirent les conclusions qui s’imposent de ces développements et les prennent en compte dans toute nouvelle négociation avec l’UE.

En outre, la Tunisie devrait initier une réflexion nationale sur un éventuel redéploiement de ses choix diplomatiques et économiques notamment pour ce qui a trait aux accords inégalitaires de partenariat avec l’UE ainsi que nos relations avec le G7 et les institutions financières et monétaires internationales.

En effet, il ne faut pas perdre de vue que le plan d’action 2013-2017 touche à sa fin ce qui offre à la Tunisie l’opportunité de procéder à une évaluation globale de sa coopération avec l’UE depuis l’indépendance et de concevoir sa propre vision de ses relations futures avec l’ensemble européen.

A ce propos, l’accord de coopération conclu en 1976 avec la Communauté économique européenne (CEE) pourrait fournir un support adéquat à cette réflexion interne dans la mesure où il tient compte dans ses orientations stratégiques des écarts de développement entre les deux partenaires tout en engageant la partie européenne à apporter l’assistance requise à l’industrialisation de la Tunisie et à la modernisation de son agriculture. Or, de tels engagements n’ont jamais été tenu ce qui a empêché la Tunisie de tirer véritablement profit de ses échanges avec l’ensemble européen.

Il en est de même des engagements d’ordre financier pris à Deauville en mai 2011 après la révolution dont le respect aurait évité ou du moins atténué l’impact de l’effondrement des équilibres financiers de la Tunisie et ses retombées économiques et sociales catastrophiques.

Dans le même ordre d’idées, la Tunisie devrait privilégier, à ce stade, la dimension bilatérale de ses relations avec ses principaux partenaires économiques et politiques occidentaux, notamment ceux du G7, afin de chercher des solutions plus adaptées à ses besoins spécifiques et aux défis actuels et futurs auxquels elle est confrontée.

La diplomatie «transformationnelle» à l’œuvre en Tunisie

L’expérience a en effet montré que les institutions multilatérales supranationales tels l’UE, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM) – qui sont en réalité soumis au G7 – ne sont pas en mesure de faire évoluer leurs politiques en fonction des réalités économiques et sociales propres à la Tunisie. En outre ils ne disposent que d’outils financiers conditionnés qui contribuent le plus souvent à aggraver les difficultés qu’ils prétendent résoudre.

De surcroît, ils ne s’embarrassent pas de convenances diplomatiques dans l’application de leurs programmes d’action qui empiètent souvent sur les domaines de compétence souverains des pays partenaires tant du point de vue de leur contenu que des modes opératoires qui s’insèrent dans ce qu’il est convenu d’appeler la diplomatie publique de proximité ou diplomatie «transformationnelle». En effet celle-ci s’accompagne de l’implication directe sur terrain, aux niveaux national, local et régional, des équipes de ces institutions dans l’application des programmes de coopération financière dont les objectifs et les priorités sont définies par les bailleurs de fonds qui en supervisent également la mise en œuvre.

Mais dans la réalité des faits, elle sert de couverture à la concrétisation unilatérale et en dehors de tout cadre consensuel des politiques et des objectifs visés par l’UE et le G7 à savoir l’ouverture totale des marchés tunisiens au libre échange complet et approfondi et l’intégration de l’économie tunisienne à l’Europe indépendamment des répercussions négatives prévisibles d’une telle politique sur la Tunisie.

Et c’est dans ce cadre que se situent les nouveaux plans d’ajustement structurels convenus après la révolution avec le FMI qui sont en fait menés en étroite collaboration avec l’UE et le G7.

A ce propos, il convient de signaler l’interview de Patrice Bergamini, nouvel ambassadeur de l’UE en Tunisie (‘‘L’Economiste maghrébin’’, numéro 705, du 8 au 22 février 2017) qui y livre son évaluation de la situation politique et économique en Tunisie ainsi que les objectifs prioritaires qu’il compte privilégier au cours de son mandat.

Cette interview reflète une politique d’ingérence notoire dans les affaires tunisiennes et elle repose sur des postulats et des statistiques pour le moins erronés traduisant un acharnement à vouloir accélérer la conclusion de l’Aleca indépendamment de la situation économique tragique de la Tunisie qui n’est même pas évoquée.

Au nombre des trois objectifs majeurs de cette diplomatie envahissante ouvertement assumée figure «la réforme de l’Etat» tunisien qui concerne «tous les ministères et institutions» (agriculture, économie, justice, parlement….) y compris les ministères de souveraineté.

De même sera priorisé le dossier de la décentralisation – qui implique de «régler les problèmes de solidarité et de répartition des richesses, y compris au niveau territorial et géographique» et ce dans le but de relancer la croissance économique pour répondre aux besoins spécifiques de la jeunesse et des régions défavorisées.

La gravité de tels propos découle du fait que la notion de réforme est étroitement associée en Tunisie à la fragilisation et à l’affaiblissement du rôle de l’Etat tunisien soumis aux plans d’ajustement structurels coercitifs conçus et mis en œuvre par le FMI en coordination avec le G7 et l’UE avec pour finalité la confiscation de ses attributions régulatrices et économiques, la dérégulation financière, la privatisation des services publics et l’ouverture totale des marchés et de toutes les branches d’activité au capital mondialisé essentiellement européen et occidental.

En somme, la Tunisie a grandement besoin, en cette étape particulièrement critique et cruciale de son histoire de reconsidérer ses relations avec ses partenaires stratégiques en fonction de ses intérêts bien compris en tenant compte des mutations en cours en Europe et en occident qui semblent propices à une remise en cause des préceptes économiques ultralibéraux qui sont à l’origine de la faillite de la mondialisation économique et de ses retombées déstabilisatrices en Tunisie et à l’échelle mondiale.

Par Ahmed Ben Mustapha (Diplomate et ancien ambassadeur) - Source de l'article Kapitalis

Notes :
1. ‘‘La fin de l’Europe ? L’union au défi du Brexit’’, éd. Eyrolles, 2016.
2. ‘‘La fin de la mondialisation’’, François Lenglet, éd. Pluriel, 2014.

Énergie : L’Algérie veut «consolider» sa position sur le marché européen'

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L’Algérie, qui a intensifié son effort d’exploration énergétique, aspire à «consolider» sa position d’acteur «fiable» sur le marché international, a assuré hier à Bruxelles (Belgique) le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, cité par l’agence APS.

«Nous intensifions les efforts d’exploration pour augmenter nos réserves afin non seulement de répondre aux besoins croissants de notre marché intérieur mais aussi consolider notre position comme acteur actif et fiable dans les marchés régionaux et internationaux», a déclaré le ministre à l’ouverture des travaux de la deuxième réunion annuelle de dialogue politique de haut niveau sur l’énergie entre l’Algérie et l’UE, coprésidée avec le Commissaire européen en charge de l’action pour le climat et de l’énergie, Miguel Arias Canete.

Plus grand producteur de gaz naturel en Afrique et 3e fournisseur de gaz de l’Europe, «l’Algérie continue à investir pour satisfaire ses partenaires» et «continuera à promouvoir la coopération et être à l’écoute de ses partenaires», a ajouté M. Boutarfa à l’occasion de cette réunion de dialogue politique de haut niveau, la deuxième après celle tenue en 2015.

Le ministre a rappelé que secteur algérien de l’énergie a engagé un plan de développement des ressources hydrocarbures qui a permis, pour la première fois depuis près d’une décennie, d’accroître la production en 2016, avec une forte augmentation des exportations, notamment de gaz naturel. «Cette croissance de la production notamment gazière va se poursuivre de manière soutenue sur le moyen terme et au-delà, avec une hausse du potentiel d’exportation de gaz naturel», a-t-il prédit, relevant que cette hausse de la production vient «conforter la sécurité d’approvisionnement de l’UE en gaz naturel».

Si le potentiel de l’Algérie en termes de réserves d’hydrocarbures est «important», celui-ci reste en revanche, à ses yeux, «relativement sous exploré». Le pays est constitué de 1,5 million de km2 de bassins sédimentaires, dont les deux tiers n’ont encore été soumis à aucune campagne d’exploration, notamment dans le Sud-Ouest et le Nord de l’Algérie et dans la zone off-shore d’une superficie de 100 000 km2 aujourd’hui totalement inexplorée.

Pour sa part, le Commissaire européen chargé de l’action pour le climat et de l’énergie, Miguel Arias Canet, a jugé que toutes «les conditions sont réunies» pour que le partenariat énergétique algéro-européen se poursuive. «Si l’on considère le potentiel énergétique non exploité de l’Algérie, sa proximité géographique et l’existence de bonnes infrastructures de transport de gaz vers l’Europe, force est de constater que les conditions sont réunies pour que l’Europe profite davantage du gaz algérien et l’Algérie du marché européen», a-t-il soutenu lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre algérien de l’Energie.

’UE tient, d’après lui, à ce que ce commerce de gaz «mutuellement bénéfique» se poursuive et se développe davantage. «De nouveaux contrats d’approvisionnement, d’investissement, de production et d’exploration sont nécessaires», a-t-il expliqué, soulignant en revanche que des progrès doivent être accomplis dans certains domaines pour développer davantage la coopération énergétique algéro-européenne.

«Le cadre réglementaire algérien d’investissement doit être amélioré afin que l’Algérie devient une destination plus attrayante pour les investisseurs européens», a recommandé Miguel Arias Canet, notant que des discussions entre experts européens et algériens ont été lancées pour identifier les obstacles et apporter les solutions. Les deux responsables ont convenu de poursuivre dans les prochains mois le dialogue visant à renforcer davantage l’attractivité du cadre d’investissement.

Par Hocine Lamriben - Source de l'article Elwatan

Appel à propositions: Le patrimoine culturel au service du développement économique et social de l'Egypte

Appel à propositions: Le patrimoine culturel au service du développement économique et social de l’Égypte
La date limite pour la présentation des notes succinctes est fixée au 30 avril à 16:00 (date et heure de Bruxelles)
La Commission européenne a publié un appel à propositions de projets dédié au patrimoine culturel égyptien. L’appel recherche des projets soutenant le développement du patrimoine culturel quand celui-ci a pour but ultime la croissance économique et sociale de manière plus générale.
Lorsqu’il est bien géré, le patrimoine peut se révéler être un élément-clé pour améliorer l’intégration sociale, développer le dialogue interculturel, construire l’identité d’une région donnée, améliorer la qualité de l’environnement, permettre une meilleure cohésion sociale, stimuler le développement du tourisme, créer des emplois et améliorer le climat des investissements.
Le Programme de croissance économique inclusive (IEGP) financé par l’Union européenne a pour objectif d’encourager la relance économique de l’Égypte en améliorant son environnement commercial et en capitalisant son riche patrimoine culturel. Le programme prévoit notamment un guichet de subventions destinées au financement d’initiatives établissant le lien entre le patrimoine et le développement socio-économique. Ce guichet permettra de procéder à la revitalisation des sites stratégiques du patrimoine culturel sur tout le territoire égyptien et de faire de ces sites les moteurs de l’entrepreneuriat et d’initiatives économiques durables pour les communautés vivant à proximité des sites.
Le montant total mis à disposition au titre de cet appel à propositions s’élève à 2.500.000 €. Toute subvention visée par le présent appel à propositions doit être comprise entre le montant minimum de 350.000 € et le montant maximum de 1.200.000 €, et représenter entre 30 % et 90 % du total des coûts éligibles pour cette action. Le solde doit être financé par des sources autres que le budget de l’Union européenne ou le Fonds européen de développement.
La subvention allouée peut couvrir l’intégralité des coûts de l’action si cela s’avère indispensable à sa réalisation et sous certaines conditions particulières détaillées dans les lignes directrices de l’appel à propositions. 
S’agissant d’un appel à propositions restreint, seules les notes succinctes doivent être envoyées pour la première phase d’évaluation. Par la suite, les chefs de file présélectionnés seront invités à soumettre une candidature complète. Les candidatures doivent être  présentées en anglais uniquement.
Pour obtenir de plus amples informations sur cet appel à propositions portant la référence EuropeAid/154927/DD/ACT/EG, veuillez suivre ce lien
Toute candidature déposée au stade de la note succincte doit être présentée conformément aux instructions détaillées dans l’Annexe A.1. Il est très fortement recommandé de lire attentivement l’intégralité des lignes directrices avant de déposer toute candidature.
Contenu élaboré en partenariat avec Cineuropa
Source de l'article MedCulture

Des ONG méditerranéennes dédiées à la jeunesse se réunissent au Maroc

Net-Med Youth meeting

Plus de 70 jeunes s'exprimant dans plus de 7 langues et provenant de plus de 15 pays des deux rives de la Méditerranée se sont réunis à Casablanca, au Maroc, dans le cadre du projet financé par l'UE Net-Med Jeunesse pour partager leurs expériences sur le travail social, enrichir, renforcer et développer leurs capacités, et trouver des solutions aux obstacles qu'ils rencontrent dans leurs pays respectifs.

Quatre thèmes principaux ont été abordés lors de cette rencontre :
  • l'accès des jeunes à l'emploi et à la formation,
  • la libre circulation des jeunes dans la région méditerranéenne,
  • le rôle de la culture et des arts pour les jeunes générations,
  • et la participation des citoyens à la vie publique.
Après la cérémonie d'ouverture le premier jour, quatre ateliers ont été proposés aux participants l'après-midi. Ces derniers ont pu partager leurs expériences sur ces thèmes. Des visites sur le terrain ont également été organisées dans le cadre du programme pour donner aux participants un aperçu des organisations de la société civile jouant un rôle important sur le plan local et leur permettre de comprendre comment elles parviennent à aider la société marocaine à lutter contre la délinquance par le biais de l'éducation, des arts et de la sensibilisation. Le troisième jour, un débat public a eu lieu pour discuter des résultats des travaux menés au cours des ateliers et permettre à quelques participants de présenter un aperçu de la situation de la jeunesse dans leur pays.

NET-MED Jeunesse vise à améliorer la participation effective des jeunes pour l’inclusion de leurs priorités dans la législation et la planification nationale dans les pays partenaires du sud de la Méditerranée. L'objectif spécifique du programme est de renforcer les capacités des organisations de jeunesse dans les pays de la PEV du Sud et de soutenir leur mise en réseau afin de réduire la fragmentation des efforts et d'exploiter le potentiel collectif des jeunes dans la réalisation de la transition démocratique vers la citoyenneté active, la participation politique et l'inclusion sociale. 

Pour en savoir plus
NET-MED jeunesse – Site web

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Libye : l'Union européenne avertit que l'escalade de la violence met en danger le processus politique

EU-Libya flags

Dans un communiqué publié le lundi 17 avril, le porte-parole de l'UE déclare que « les affrontements et l'escalade de la violence dans le sud de la Libye mettent en danger le processus politique et la vie des citoyens libyens ».

« Les Libyens méritent la paix et la stabilité et attendent de toutes les parties qu'elles renoncent à la violence et prennent des mesures pour désamorcer les tensions. La crise politique en Libye ne pourra être résolue que par des négociations entre toutes les parties concernées, en faisant preuve d'une volonté de parvenir à un compromis et en faisant passer les intérêts des Libyens avant toute autre chose», précise le communiqué.

L'UE réaffirme qu'elle est déterminée à continuer de soutenir le processus de règlement politique mené par l'ONU, notamment par le biais du Quartet avec les Nations Unies, l'Union africaine et la Ligue arabe.

Pour en savoir plus

SEAE – Libye
EU Neighbours South – Libye
Délégation de l’UE en Libye – site internet et page Facebook

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Les pays méditerranéens en tête des puissances militaires mondiales

La France, ici un Rafale vendu à l'Egypte, est la première puissance militaire méditerranéenne (photo : Dassault aviation)
La France, ici un Rafale vendu à l'Egypte, est la première puissance militaire méditerranéenne
(photo : Dassault aviation)
Le classement 2017 de Global Fire Power laisse apparaître de nombreux pays méditerranéens dans son top 15. 

Si les Etats-Unis (avec un budget militaire de 587 mrds$), la Russie, la Chine et l'Inde occupent les quatre premières places, la cinquième appartient à la France, la huitième à la Turquie, la dixième à l'Italie, la douzième à l'Egypte et la quinzième à Israël. 

Il faut ensuite se porter au 26e rang occupé par l'Algérie tout juste suivie de l'Espagne et de la Grèce. La Syrie occupe la 43e place et le Maroc la 57e. 

Dans la sous-catégorie "nombre de militaires en exercice", l'Algérie (avec 520 000 soldats) arrive première des pays méditerranéens et neuvième mondiale. Elle devance de deux places l'Egypte (470 000) et de cinq la Turquie (410 500). 

Sur le budget annuel de défense, la France est le premier pays méditerranéen et le dixième mondial avec un budget de 35 mrds$. L'Italie est onzième mondial (34 mrds$). Le premier pays du sud est l'Algérie (10,57 mrds$), vingt-et-unième mondial. 

Le classement de Global Fire Power ...
Lire la suite ici..
 

Par Frédéric Dubessy -Source de l'article Econostruminfo

Les Entretiens d'Euromed-IHEDN - e thème : «Myriam Harry et la Méditerranée»

Les Entretiens d'Euromed-IHEDN 
Lieu -  à la Villa Méditerranée - Marseille, le mardi 25 avril 2017
Le thème : «Myriam Harry et la Méditerranée»

L'invitée :
Cécile Chombard-Gaudin s’est intéressée au monde méditerranéen à un double titre, en s’appuyant sur sa formation initiale de lettres classiques et de sciences politiques. Elle a été responsable de la partie « histoire, culture et modes de vie », au sein du projet collectif d’Atlas de la Méditerranée d’un laboratoire du CNRS. Et elle a publié une biographie de Myriam Harry, née à Jérusalem, écrivain orientaliste, premier prix Femina, auteur de romans et de nombreux reportages sur le pourtour de la Méditerranée.

Lire entre les lignes…

Voyageuse intrépide, Myriam Harry parcourt le Maghreb et le Moyen Orient dans le premier XXe siècle. On verra comment son enfance dans la Jérusalem ottomane a marqué son approche des religions et des cultures. On la suivra dans ses écrits où affleurent les conflits entre Français et Anglais au Moyen Orient, entre colonisés et colonisateurs, entre hommes et femmes autour de la Méditerranée. Appelée par le Général Gouraud en Syrie-Liban en 1919, elle y séjourne près de trois ans et fera plusieurs voyages dans tout le Moyen Orient par la suite dans les années 1930. Sa connaissance de l’arabe lui facilite les contacts. Elle rencontre le roi Fayçal d’Irak, l’émir Abdallah de Transjordanie, futur roi de Jordanie, le président de la Syrie. Elle nous parle des Kurdes, des Yézidis. Elle mène une enquête sur les colons juifs. Même si elle n’a été ni une militante politique, ni une militante féministe, on lit ses convictions entre les lignes.

Source de l'article IHEDN

L’Italie reconduira son contrat gazier avec l’Algérie


Le ministre italien du Développement économique, Carlo Calenda, annonce que l’Italie va renouveler avec l’Algérie ses contrats gaziers qui arrivent à échéance en 2019. Cette annonce, le ministre italien l’a faite au ministre algérien, Noureddine Boutarfa, dans un appel téléphonique jeudi.

Le ministre de l’Énergie, Noureddine Boutarfa, a confirmé l’information en indiquant, à Liberté, que lors de l’appel qu’il a reçu, le ministre italien, Carlo Calenda, a réaffirmé que l’Algérie demeure un partenaire sérieux et important pour son pays. Il a tenu, par ailleurs, à démentir les propos qui lui ont été attribués par les agences de presse italiennes, reprises par la presse nationale. Telles que rapportées, les déclarations du ministre italien avaient suggéré que l’Italie ne renouvellera pas son contrat d’importation de gaz à long terme (par gazoduc) avec l’Algérie.
Compte-tenu de la place de choix de l’Italie dans l’éventail de client de l’Algérie (premier acheteur du gaz), cette éventualité avait créé une polémique ouvrant la voie à de nombreuses spéculations sur la capacité de l’Algérie à se maintenir sur le marché gazier mondial. La mise au point du ministre italien est venu remettre les choses dans leur contexte.
C’est d’ailleurs ce qui a été fait mardi dernier par l’ambassadeur d’Italie en Algérie, Pasquale Ferrara qui, dans un entretien à Liberté, a précisé que, contrairement à ce qui a été rapporté par les agences, il ne s’agit pas de déclarations mais plutôt d’une communication que le ministre a faite au Parlement sur la diversification des sources et des routes de l’énergie, et ce, en réponse à un parlementaire qui évoquait le gazoduc Transadriatique (TAP) et qui n’avait rien à voir avec l’Algérie. L’ambassadeur a ajouté que le ministre n’a pas parlé de l’Algérie sinon pour dire qu’il y a 45% du gaz qui vient de Russie et le reste d’Algérie et de Libye.
Concernant les contrats qui arrivent à échéance, l’ambassadeur a insisté sur le fait que le ministre a dit qu’ils allaient être renégociés. Autres déclarations plaidant pour le renouvellement des contrats, celle de Claudio Descalzi, P-DG d’ENI. Selon des propos rapportés par l’agence de presse Nova, le P-DG de la compagnie d’énergie italienne a indiqué jeudi 13 avril, devant l’Assemblée générale des actionnaires à Rome, qu’il souhaitait poursuivre les contrats à l’export avec l’Algérie qui arrivent à échéance en 2019. “Nous devons travailler à l’extension du contrat”, a indiqué Claudio Descalzi. 
Outre l’Italie, l’Algérie doit se préparer à des renégociations des contrats gaziers à long terme conclus avec plusieurs autres clients depuis une vingtaine d’années. En effet, la plupart des contrats gaziers à long terme arriveront à expiration en 2018 et 2019. Ces contrats se sont renforcés et multipliés dans le sillage des projets de gazoducs reliant l’Algérie à l’Europe et qui plaçaient l’Algérie en tant que fournisseur naturel et incontournable de l’Europe.
Malgré le changement de conjoncture, l’Algérie peut toujours prétendre à rester un partenaire fiable et privilégié de l’Europe au vu des infrastructures existantes et de sa proximité avec ses clients. L’Algérie est donc dans une position confortable en raison de ces gazoducs intercontinentaux qui la relient à l’Europe, à travers l’Italie et l’Espagne. Ces gazoducs peuvent être considérés comme une véritable garantie pour les clients européens de Sonatrach. Mais, malgré ses atouts, l’Algérie devra se conformer à de nouvelles règles de jeu imposées par la concurrence et les nouveaux tarifs du gaz. Certes, les contrats gaziers seront renouvelés avec l’Italie.
Mais seront-ils à long terme ? La question reste posée même si un début de réponse a été déjà donné en février dernier par le P-DG de la Sonatrach de l’époque, Amine Mazouzi, qui avait indiqué que l’Algérie allait reconsidérer ses contrats gaziers à long terme, ajoutant que Sonatrach voulait, désormais, privilégier des contrats de 10 à 15 ans, plutôt que les habituels contrats à long terme d’une durée de 25 ans.

Par Saïd Smat -  Source de l'article Liberté Algérie

Maroc-UE : Le partenariat sous la loupe de la Commission parlementaire mixte


La commission parlementaire mixte Maroc-Union Européenne tiendra, , sa 8e réunion annuelle axée notamment sur le bilan et les acquis de cet organe au coeur de la coopération politique entre les deux partenaires. Plusieurs dossiers stratégiques seront au cœur des discussions.

C’est dans un contexte sensible que la Commission parlementaire mixte Maroc-Union Européenne tiendra, les 18 et 19 avril à Rabat, sa 8e réunion annuelle axée notamment sur le bilan et les acquis de cet organe important pour la coopération politique entre les deux partenaires. Les relations passent par une zone de turbulences principalement liée à l’application de l’accord agricole et dont le premier bouleversement remonte à 2012 et l’adoption de la politique agricole commune de l’UE, jusqu’au feuilleton juridictionnel devant la Cour de justice de l’Union Européenne et l’annulation, puis la reconduction de l’accord par les juges de l’Union Européenne. Cette réunion de la commission, coprésidée par Abderrahim Atmoun du Parlement marocain et Ines Ayala Sender du Parlement européen aura donc la lourde tâche d’évaluer le partenariat entre les deux partenaires. Une coopération qui ne se limite heureusement pas aux questions d’échanges de produits agricoles. Défis sécuritaires, lutte anti-terroriste, la question migratoire et le sujet de la mobilité sont aujourd’hui au cœur du partenariat avec l’Union Européenne qui s’effectue dans le cadre du statut avancé accordé au royaume.

Le Maroc constitue aujourd’hui un partenaire de choix pour l’UE dans le cadre de sa politique de voisinage. «Nous défendons les intérêts du Maroc sur tous les fronts possibles. Nous sommes à la fois sensibles aux discussions sur la politique de voisinage et la volonté de l’Union européenne de renforcer le dialogue stratégique qu’elle a noué avec le Maroc, et en même temps vigilants quant aux évolutions des autres dossiers stratégiques en cours de négociation», précisait Abderrahim Atmoun, président de la commission mixte dans une récente interview exclusive accordée aux Inspirations ÉCO.

Le Maroc semble donc bien conscient du rôle à jouer à la fois sur le plan du voisinage méditerranéen de l’UE que de celui de l’Afrique, grâce notamment au retour du royaume au sein de l’Union Africaine. Concernant la politique de voisinage de l’UE, le Maroc est l’un des rares pays à avoir réussi la transition et l’intégration avec l’Europe. Il constitue aujourd’hui, aux yeux même des institutions européennes, un modèle à suivre, y compris par les pays de l’Europe de l’Est également concernés par la politique européenne de voisinage.

À ce titre, la 8e réunion annuelle de la commission mixte constituera une occasion pour mettre en avant l’expérience et les efforts fournis par le royaume du Maroc pour faire face à plusieurs fléaux qui sévissent dans la région euro-méditerranéenne, dont la lutte contre le terrorisme, le radicalisme et les questions migratoires.

En outre, le Maroc se place désormais comme un interlocuteur privilégié de l’Union Européenne avec le monde africain. La diplomatie parlementaire marocaine met d’ailleurs en avant un triptyque «Union européenne-Maroc-Union africaine» qu’il s’agira d’opérationnaliser. «Les parlementaires marocains de cette commission souligneront à Rabat l’engagement du royaume tendant à promouvoir une coopération parlementaire et à renforcer les relations bilatérales avec l’Europe ainsi que les relations triparties entre l’Europe, le Maroc et l’Afrique, avec l'ambition d’accompagner la dynamique endogène que connaît notre pays et d’accélérer le mouvement du partenariat Maroc-UE», assure le président de la commission, Abderrahim Atmoun. Le président de la commission, Abderrahim Atmoun, a souligné que «Cette réunion viendra pérenniser l’action de cette commission, et nous permettra de relever avec nos collègues députés européens, les nouveaux défis qui nous incombent.

La Commission parlementaire mixte Maroc-Union européenne entend ainsi élargir ses activités à tous les domaines d’intérêts mutuels». À l’issue de cette réunion, la commission parlementaire mixte présentera un plan d’actions pour l’année 2017 qui répondra à l’ensemble des challenges et des sujets d’intérêts communs, notamment à travers l’organisation de conférences thématiques et un renforcement des canaux de communication et d’échanges. «En partant des bases solides que nous avons su poser avec nos collègues européens, le Parlement marocain et le Parlement européen sont appelés à amplifier leur collaboration. Nul doute que la dimension africaine sera présente dans nos prochains travaux», précise Atmoun.

Par Ayoub Naïm - Source de l'article Leseco

Une étude du FEMISE se penche sur l'impact de la migration sur la croissance du commerce dans la région Euro-Med

FEMISE logo
Une étude sur « Le rôle des liens de proximité dans la région Euro-Med pour la croissance du commerce » a été publiée par le Forum Euro-Méditerranéen des Instituts de Sciences Économiques (FEMISE), financé par l'UE, dans le cadre du projet « Soutien à la recherche, aux études et au dialogue économiques du Partenariat euro-méditerranéen ». 

Cette étude se penche sur les effets des relations bilatérales historiques et examine dans quelle mesure ces relations engendrent un plus grand nombre d'interactions sociales entre les migrants et les personnes originaires des pays qui les accueillent, augmentant ainsi les effets positifs de la présence des migrants pour le commerce.

Dans ce contexte, l'impact d'autres variables sur la création de liens entre commerce et migration a été analysé, notamment le rôle des caractéristiques des immigrés et l'intégration sociale dans les pays de destination. Deux études de cas ont été retenues pour l'analyse, à savoir la France (en tant que pays de destination) et l'Égypte (en tant que pays d'origine).

L'étude montre que le nombre de migrants en France a augmenté à partir des années 1960 et qu'il y a eu deux décennies de stabilisation. Selon l'évaluation la plus récente, le pays comptait 7,6 millions d'immigrés en 2013. Cela signifie qu'environ 220 000 personnes sont entrées chaque année en France sur la période d'analyse 2000-2013, 51 % de ces migrants provenant d'Afrique et 34 % d'Europe. Le regroupement familial est la principale motivation pour l'immigration en France.

Les données concernant l'Égypte montrent que 4 millions d'Égyptiens ont émigré dans le monde. Les Égyptiens vivant dans les pays arabes migrent principalement pour des raisons économiques et matérielles, tandis que ceux installés dans les pays occidentaux cherchent à évoluer professionnellement et à fuir la corruption et les préjugés sociaux existant en Égypte.

Les chiffres du commerce concernant la France montrent que les principales destinations des exportations sont des pays de l'UE. Les produits exportés sont pour la plupart des biens manufacturés. En ce qui concerne les flux d'importation, les pays de l'UE occupent à nouveau le haut du classement en tant que principaux fournisseurs, avec les États-Unis. Les exportations et les importations à destination et en provenance des pays MENA 3 (Algérie, Maroc et Tunisie) représentent environ 1 % des exportations et importations totales, bien que le volume des exportations ait augmenté de façon significative au cours de la période d'analyse.

Des chiffres similaires pour l'Égypte entre 2000 et 2013 indiquent que le pays a réorienté ses exportations des pays de l'UE vers les pays arabes. Concernant les importations, les Émirats arabes unis et le Koweït ont joué, en 2013, un rôle de premier plan en tant que fournisseurs, remplaçant ainsi les pays occidentaux. Les flux commerciaux entre l'Égypte et les pays arabes comprennent des échanges bilatéraux de produits manufacturés et des importations de ressources naturelles (pétrole). Les flux commerciaux avec l'UE, les États-Unis, le Canada et les autres partenaires commerciaux concernent des échanges de produits manufacturés et des exportations de produits alimentaires.

Le FEMISE est une association qui reçoit des fonds de l’UE et qui entend contribuer au renforcement du dialogue sur les questions économiques et financières du partenariat euro-méditerranéen, dans le cadre de la politique européenne de voisinage et de l’Union pour la Méditerranée. Plus spécifiquement, le projet cherche à améliorer la connaissance des enjeux prioritaires dans les domaines économiques et sociaux et de leurs répercussions sur leurs partenaires méditerranéens dans le cadre de la mise en œuvre des accords d'association et des plans d'action avec l'UE.

Pour en savoir plus
FEMISE – Site internet

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La France s’attaque aux émissions de soufre en Méditerranée

Les navires ferries seraient les premiers concernés par la mise en place d’une zone de basses émissions. (Photo DR)
Les navires ferries seraient les premiers concernés par la mise en
place d’une zone de basses émissions. (Photo DR)
La France veut limiter les émissions de gaz polluants du transport maritime en Méditerranée, en particulier le soufre. Une étude va être confiée à l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) pour préparer la mise en place d’une zone de basses émissions des navires.

C’est ce qu’indique un communiqué en préambule de la visite que Ségolène Royal, la ministre de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, doit faire à Monaco le lundi 3 avril. Ce déplacement sera l’occasion d’annoncer la première étape de la création d’une zone de basses émissions des navires en Méditerranée.

« L’étude qui sera réalisée par l’Ineris avec différents partenaires scientifiques est le préalable nécessaire à l’instauration d’une telle zone en Méditerranée », précise le communiqué. L’Ineris a pour mission de contribuer à la prévention des risques que les activités économiques font peser sur la santé, la sécurité des personnes et des biens, et sur l’environnement.

Lors du séminaire international sur la Méditerranée du 23 février dernier à Paris, la France a défendu, avec le Maroc et Monaco, le principe de la création d’une zone de basses émissions en Méditerranée, avec un taux de soufre des carburants limité à 0,1 %.

Problème sanitaire et environnemental

L’objectif est donc la création d’une zone de contrôle des émissions d’oxyde de soufre (Sulphur emission control area), analogue à celle qui existe déjà depuis 2015 en Baltique, en mer du Nord et en Manche. Mais le communiqué du ministère de l’Environnement laisse entendre que la zone de basses émissions de Méditerranée pourrait aussi concerner d’autres polluants comme les oxydes d'azote ou les particules fines.

Les navires ferries seraient les premiers concernés par la mise en place d’une zone de basses émissions. Pour satisfaire à la nouvelle norme, ils devront soit changer de carburant, et passer au gas-oil marine ou au gaz naturel, soit être équipés d’un dispositif de lavage des fumées (scrubbers).

Le dioxyde de soufre constitue un important problème sanitaire et environnemental. Les fortes pointes de pollution peuvent déclencher une gêne respiratoire chez les personnes sensibles (asmathiques, jeunes enfants). Le dioxyde de soufre est aussi responsable des pluies acides qui contribuent à l’appauvrissement des milieux naturels, et notamment à la déforestation.

Par Olivier MÉLENNEC - Source de l'article Le Marin

Jeunes arabes en Méditerranée : émigrer pour devenir adulte (étude)

Jeunes arabes en Méditerranée : émigrer pour devenir adulte (étude)

Un sentiment général de "frustration" mine une partie de la jeunesse de cinq pays arabes méditerranéens, selon une enquête menée auprès de 10 000 jeunes Marocains, Algériens, Tunisiens, Égyptiens et Libanais, dont "un sur cinq veut émigrer", dont les plus diplômés.

La Commission européenne avait commandé cette étude après les contestations populaires - parties de Tunisie - qui marquèrent le monde arabe à partir de la fin 2010.
Six ans après le "printemps arabe", un résumé du rapport Sahwa ("L'éveil" en arabe) a été publié cette semaine par une fondation privée espagnole chargée de coordonner les investigations.
Des 10 000 entretiens menés entre 2014 et 2016 en Algérie, au Maroc, en Tunisie, en Égypte et au Liban, il ressort qu'"un jeune sur cinq veut émigrer" et jusqu'à un sur deux dans le cas de la Tunisie (53%).
"Le principal motif qui pousse ces jeunes à vouloir partir est, une fois de plus, économique : trouver un emploi digne et de meilleures conditions de vie", résume le CIDOB, un centre d'analyses indépendant basé à Barcelone.
"La désaffection pour la politique est très préoccupante - près de 60% des jeunes en âge de voter ne l'a pas fait aux dernières élections - mais pour eux, ce n'est pas le principal problème, c'est plutôt la sensation de ne pas pouvoir arriver à devenir adulte", explique à l'AFP la politologue espagnole Elena Sanchez-Montijano.
Coordinatrice de l'enquête, elle évoque "un sentiment général de frustration et d'exclusion sociale" parmi ces jeunes représentant les deux tiers de la population de leurs pays.
"Ils voient qu'ils ne vont pas pouvoir être autonomes très rapidement - avoir un travail, quitter la maison de leurs parents, se marier - et cela retarde de façon très importante leur passage à l'âge adulte", dit-elle à l'AFP.

Jeunes tunisiens désespérés

Le "niveau de vie" est en tête des problèmes cités (28%), devant la situation économique (22%), l'emploi (12%) et le système éducatif (10%).
En Algérie, "un peu plus du quart de la jeunesse veut émigrer", constate Nacer-Eddine Hammouda, du Centre de recherche en économie appliquée pour le Développement-CREAD à Alger. "Et ce qui est remarquable, c'est que le fait d'arriver à l'université renforce le désir d'émigrer", ajoute ce statisticien économiste, joint à Barcelone en marge d'une conférence.
Dans la Tunisie voisine, "la situation économique s'est encore détériorée depuis 2011, même pour ceux qui ont un niveau universitaire élevé, et cela a rendu les jeunes frustrés voire désespérés", commente Fadhila Najah, responsable de l'enquête Sahwa dans son pays.
Après la fuite du président Zine El Abidine Ben Ali puis les premières élections libres en 2011, les jeunes avaient l'espoir d'être davantage représentés dans la sphère publique: "Malheureusement, cela a été le contraire" et "il y a plus de personnes très âgées qui sont en train de les gouverner", dit cette analyste de données tunisienne de 32 ans.
Dans une région très troublée par l'essor de groupes jihadistes, diverses questions ont été posées sur le rapport à la religion en général, mais reste à en analyser les réponses.
"À la question +jusqu'à quel point te reconnais-tu dans les catégories suivantes?+, la première identité citée a été la nationalité - être Marocain, être Libanais, etc. - et la deuxième la religion", rapporte Elena Sanchez-Montijano.
Et quand les jeunes ont été interrogés sur leur temps libre, "+aller à la mosquée+ est apparu comme la deuxième activité la plus importante, après +sortir avec les amis+", 18% disant aller prier chaque jour.
Quant aux systèmes éducatifs, ils sont perçus par les jeunes comme "rigides, trop théoriques et déconnectés du marché du travail".
Cependant, tempère M. Hammouda, un changement bénéfique est à l'oeuvre en Algérie : "Les femmes incitent beaucoup plus leurs filles à faire des études longues" et "un tiers d'une génération de filles arrive à l'université, contre moins d'un quart pour les garçons".
Selon une étude précédenbte s'inscrivant dans le cadre du projet Sahwa, "en 2012, plus du tiers des étudiants algériens avaient un de leurs parents ou les deux analphabètes". Une nouvelle mobilité sociale qui, espère-t-il, "va avoir un impact sur le fonctionnement de la société".

Par Laurence Boutreux - Source de l'article Afriqueexpansion

À la mode méditerranéenne

Karma Koma et les créateurs de la MMMM (Maison Méditerranéenne des Métiers de la Mode) vous habillent pour l'été

Karma koma, inspiration insulaire, la marque corse débarque enfin à Marseille et Aix - elle était uniquement présente à Cassis. 

À la mode méditerranéenneIl y a quelques jours à peine, deux boutiques ont ouvert simultanément leurs portes sur des collections originales pensées et designées par Laurence Appietto Raffaelli, corse d'origine, balinaise d'adoption.

Cet été, les robes sont longues, extra-longues, les combinaisons sont chics et les dos se dévoilent sensuellement. Les modèles Karma Koma se veulent "intemporels, sensuels et confortables". Des créations aux couleurs chaudes, des tissus unis, des matières naturelles et fluides invitent au voyage entre Ajaccio et Denpasar. Les maillots de bain bandeaux restent un best-seller de la marque.

Sacs, pochettes, ceintures, portefeuilles et chaussures offrent une note décalée au style féminin et bohème de la femme Karma Koma.

53, rue Paradis, Marseille (6e). 04 91 61 41 52. Ouvert lundi de midi à 19h, du mardi au samedi de 10h à 19h. 3, place Forbin, Aix-en-Provence. 04 42 52 39 30. Ouvert du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 19h. karmakoma.fr

Galeries clandestines, le must de la création

Les créateurs méditerranéens ont obtenu un soutien de taille, celui du Village de marques McArthurGlen Provence - qui a ouvert à Miramas la semaine dernière. Installée au coeur de l'outlet, la boutique Galeries Clandestines a eu une dérogation spéciale lui permettant de présenter les dernières créations d'une quinzaine de stylistes et designers labellisés et accompagnées par la Maison Méditerranéenne des Métiers de la Mode (MMMM), en plus des vêtements et articles issus des collections précédentes.

Galeries Clandestines proposent une sélection pointue de pièces premium de prêt-à-porter, chaussures, maroquinerie, bijoux et accessoires. Les designers ont été "sélectionnés pour la richesse de leur histoire, la qualité de leurs créations et de leurs savoir-faire. Des matières utilisées, aux techniques mises en oeuvre, chaque étape de la production est étudiée", précise-t-on aux Galeries.

Sur son espace de 120 m², la boutique Galeries Clandestines fait également la part belle à l'art sous toutes ses formes en exposant des oeuvres d'artistes originaires des rives Nord et Sud de la Méditerranée.

"Cette initiative vise à valoriser le vivier de jeunes créateurs méditerranéens, tout en renforçant leur visibilité à l'international." En effet, le Village de marques a prévu d'attirer 2,5 millions de visiteurs par an...

Village de marques, Zac de la Péronne à Miramas. Ouvert du lundi au samedi de 10h à 21h. galeriesclandestines.com

Par Laetitia Gentili - Source de l'article La Provence

Business -- Nouvelles opportunités d’investissement et de commerce en Jordanie

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Pays de destination(s) : Euromed, Jordanie
Secteur(s) concerné(s) : Autre ou non spécifié

L'évènement de lancement des nouvelles opportunités d'investissement et de commerce en Jordanie « Relaxation des règles d'origine entre l'UE et la Jordanie » se tiendra le 3 mai 2017 à Bruxelles, avec le soutien du projet EUROMED Invest.

Ce séminaire présentera les opportunités de commerce et d’investissement résultant de la récente décision de simplifier les règles d’origine entre l’Union européenne et le Royaume Hachémite de Jordanie et comptera sur la présence honorable de Mme Cecilia Malmström, Commisaire européenne en charge du commerce, M. Johannes Hahn, Commissaire européen à l’élargissement et à la politique européenne de voisinage, et de S.E. M. Yarub Qudah, ministre jordanien de l'Industrie, des Approvisionnements et du Commerce.

Cette initiative fait partie de l’appui de l’UE en faveur de la Jordanie dans le contexte de la crise syrienne et rejoins les actions de la Jordanie pour encourager les investissements, promouvoir les exportations et créer des emplois pour les jordaniens et les réfugiés syriens en Jordanie.

La décision entre l’UE et la Jordanie du 19 juillet 2016 sur la relaxation des règles d’origine couvre un large spectre de produits qui pourront bénéficier d’un meilleur accès au marché de l’UE tels que le secteur du textile et de l'habillement; des industries électriques (appareils électriques et électroménager); des produits chimiques; des produits plastiques; des produits en bois. La conférence rassemblera les acteurs de l’industrie, du commerce et de la politique de l’Union européenne et de la Jordanie, et constituera une occasion incontournable de s'informer sur les opportunités à saisir dans les secteurs du commerce et de l’investissement en Jordanie.

Pour en savoir plus, téléchargez le programme de l’évènement (uniquement en anglais) ou contactez EUROCHAMBRES : Ines Briard, briard@eurochambres.eu

Source de l'article Animaweb

Diaspora scientifique. Les lauréats du programme PACEIM présentent leurs success-stories

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Une dizaine de lauréats des trois promotions PACEIM présentent leurs success-stories ce dimanche 23 avril, à l’occasion d’une rencontre qu’organise l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (ANVREDET), à la salle des conférences de l’Unité de développement des équipements solaires (UDES) de Bou-Ismail.

Notons que le PACEIM est un programme multilatéral destiné à la diaspora scientifique du sud de la méditerranée, résidant en France et souhaitant mobiliser son expertise au profit des pays d’origine. Son objectif est d’accompagner les projets de création d’entreprises innovantes et de les doter des moyens nécessaires pour la levée des fonds et l’amorçage de l’activité.

« Le PACEIM est l’œuvre d’une étroite collaboration entre l’union européenne, l’institut de recherche pour le développement (IRD France), Marseille innovation et les acteurs de l’innovation de la création d’entreprises au sud de la Méditerranée dont l’ANVREDET, est membre et point focal pour l’Algérie. 

Le programme vise à mobiliser l’expertise des diasporas scientifiques et techniques en France, et plus largement en Europe, au bénéfice des pays du bassin sud de la Méditerranée. Il s’adresse a des compétences achevant leur études à l’étranger de niveau Master et Doctorat désireux de créer une entreprise à vocation technologique dans leur pays d’origine tels que l’Algérie, la Tunisie, le Maroc et les pays du MENA (Liban, Egypte, Palestine…) », nous a expliqué professeur Djamila Halliche, directrice général de l’ANVREDET.

Source de l'article ElWatan