La Tunisie vise à devenir, d’ici 2020, la principale plateforme méditerranéenne pour l’exportation de biens et services européens vers l’Afrique subsaharienne.
Dans l’immédiat, elle compte mettre en place un réseau efficace d’industries de production d’énergie à partir des énergies renouvelables (le photovoltaïque, l’éolien, l’hydroélectrique, la biomasse), développer l’infrastructure ainsi que les secteurs hydrique, du pétrole/gaz, du bâtiment, des transports, des machines agricoles, du tourisme et de l’agriculture.
Selon le site italien Globalexport, aujourd’hui, il existe en Tunisie une classe dirigeante jeune, jouissant d’une forte crédibilité gagnée grâce aux diverses expériences positives et liens tissés avec les entreprises italiennes et étrangères installées dans le pays et qui y ont beaucoup investi. Et l’on note de forts signaux de changement dans le but d’établir des rapports encore plus étroits et stables avec l’Europe et le monde entier.
Positionnée au confluent du bassin oriental et occidental de la Méditerranée, à un jet de pierre de l’Europe, la Tunisie jouit d’une situation géographique à la fois stratégique et privilégiée, faisant d’elle un hub régional au centre de la chaîne logistique euro-méditerranéenne pour les investissements et le commerce.
En effet, après l’Accord d’association et de libre-échange signé avec l’UE en 1995, la Tunisie bénéficie, grâce au protocole signé en 2012, de la priorité pour ses exportations vers l’Europe. Depuis lors, des négociations sont en cours pour parachever l’intégration de la Tunisie au marché européen et la construction d’un espace commun à travers l’ALECA (Accord de libre-échange approfondi). A noter qu’en 2015, la Tunisie a exporté vers l’UE pour un montant de 11,8 milliards d’euro, faisant du Vieux Continent le principal partenaire économique et commercial de la Tunisie.
Aujourd’hui, pour les entreprises italiennes, les opportunités d’investissement en Tunisie sont dans l’aérospatial, les énergies renouvelables, l’industrie pharmaceutique, agro-alimentaire, l’industrie du cuir, des machines agricoles, le bâtiment (matériel de construction), les équipements textiles, les services de télécommunication et d’informatique, la formation professionnelle ainsi que le tourisme. Le mode le plus diffus de collaboration entre les entreprises tunisiennes et italiennes, en particulier, est le partenariat où le know-how avancé italien trouve son compte dans la main-d’œuvre qualifiée disponible en Tunisie.
La Tunisie constitue également pour l’Europe une plate-forme d’approche des pays voisins, les pays de l’UMA. L’Accord d’Agadir passé entre la Tunisie, le Maroc, l’Egypte et la Jordanie visait à permettre la libre circulation des biens industriels entre les pays signataires, même si cet accord est resté lettre morte.
Source de l'article l’Économiste maghrébin
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