En Tunisie, les sociétés technologiques ne cessent de se multiplier, en proposant chacune leurs propres stratégies de développement.
Alpha Lab, la société de Hamdi Ben Salah, a des clients dans plusieurs continents |
Il y a quelques années, dans le garage de la maison familiale, Hamdi Ben Salah a commencé à développer des smartphones pour des entreprises.
Aujourd'hui, il explique que sa compagnie, Alpha Lab, a des clients dans plusieurs continents.
Lui et ses collègues estiment que la Tunisie devient une plate-forme technologique.
"Nous faisons peut-être partie du tiers-monde, mais la technologie met toutes les parties du monde sur un même pied d’égalité. Le gouvernement et plusieurs entreprises nous encouragent dans notre travail."
Quand la Tunisie a construit son Technoparc, il y a plus d’une décennie, elle pensait que celui-ci aiderait le pays à devenir un centre stratégique dans le secteur des technologies de l’information.
Mais depuis, d’autres pays africains comme l’Afrique du Sud, le Kenya et l’Egypte ont surpassé la Tunisie dans ce domaine.
Formule gagnante
Mais le gouvernement tunisien veut revenir dans l’arène avec son projet Smart Tunisia, qui vise à créer plus de 50 000 emplois au cours des cinq prochaines années, avec l’aide des entreprises locales et étrangères.
"Je pense que les Tunisiens ont accès à la technologie, mais ils sont aussi suffisamment instruits pour travailler dans le secteur des technologies" déclare Elye Jeribi, le directeur exécutif de Smart Tunisia.
"Ils ont donc les bons outils et peuvent s’en servir, ajoute-t-il. C’est la formule qui positionnera la Tunisie comme destination principale pour ceux qui travaillent dans la technologie de l’information.
L’Etat compte attirer des compagnies étrangères afin de créer des emplois au niveau local. Mais Mehdi Tekaya, président de l’entreprise Wevioo, est sceptique.
"Nous devons chercher à offrir une solution différente de la manière
de faire indienne" propose l'entreprise Wevioo
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"Je ne crois pas que nous pouvons rivaliser avec l’Inde. La Tunisie est proche de l’un des plus grands marchés du monde, le marché européen. Nous devons partir de là et chercher à offrir une solution différente de la manière de faire indienne."
Mais peut-être que les start-up comme celle de Hamdi, fruit de l'imagination et de l'innovation des jeunes, sera la réponse à la transformation à laquelle aspire la Tunisie.
Source de l'article BBC
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