Jeunes salariés au Maghreb : souvent sans contrat, même dans le secteur formel

Dans le cadre de son programme « Connaissance des Hommes et des territoires en Méditerranée » (Côté Med), l’OCEMO a consacré le huitième numéro de la publication bimestrielle « OCEMO-Débats » aux jeunes salariés au Maghreb et à leurs difficultés d’accès à l’emploi formel.

Jeunes salariésCette huitième publication, dédiée aux emplois précaires et informels, devrait être la dernière de la série des OCEMO-débats. En effet, le programme Côté Med, porté jusqu’à fin 2015 par Michèle Mansuy, responsable du pôle Etudes et Recherche de l’Office, est interrompu pour le moment. La série OCEMO-débats en représentait la ‎partie diffusion.

Dès sa création en 2011, une des premières missions de l’OCEMO était de lancer une enquête sur les attentes de la jeunesse, qui a vu sa première concrétisation dans la région de Marrakech-Tensift-al Haouz au Maroc. Cette enquête était destinée à mieux connaitre les jeunes méditerranéens et leurs attentes avec, pour premier objectif, de mettre en place des programmes de coopération cibles (par exemple MedNC).

Après une phase de recueil et d’analyses des données, l’OCEMO commence à tirer les premiers enseignements des résultats de l’enquête et a mis en place une série d’actions concrètes de mise en réseau, de diffusion et de coopération, regroupées sous le nom de « connaissance des hommes et des territoires en méditerranée », renommé « cote Med »

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Le document met en avant les difficultés d’insertion des jeunes sur le marché du travail et leur vulnérabilité. En prenant en compte les emplois précaires ou informels, il revient également sur les conditions permettant à ces jeunes d’accéder à un emploi formel. Il en est ainsi des jeunes sans diplômes ou sans expérience et qui n’ont pas d’autre choix que d’accepter un emploi informel et précaire, ce qui les prive, de fait, de nombreux droits.

Dans la région de Marrakech-Tensift-al Haouz, les contrats écrits se font rare. En effet, ce sont au total 83 % des jeunes salariés de 15 à 34 ans interrogés qui n’ont pas de contrat de travail écrit.
La proportion de jeunes salariés sans contrat écrit varie sensiblement avec la nature du territoire, rural ou urbain, mais aussi avec le secteur d’activité de l’employeur et plus fortement encore avec le niveau d’études.

Cette étude présente au lecteur les difficultés que rencontrent les jeunes Méditerranéens pour trouver un emploi dans un contexte où ils sont numériquement de plus en plus nombreux, sur une base comparative entre Maroc et Tunisie.

Pour en savoir plus, téléchargez donc ci-dessous, la version complète du dernier OCEMO-Débats:

Source de l'article l'OCEMO

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