Café Jeunes : la place de la jeunesse euro-méditerranéenne
dans la vie politique -
Le 17 octobre 2012 de 18h00 - 20h00 au Palais de la Bourse -
CCIMP - Organisé par la Ville de Marseille
Ville
cosmopolite à la croisée de l’Europe et de la Méditerranée, Marseille figure
comme l’une des villes les plus actives en matière de coopération décentralisée
avec 13 jumelages et une vingtaine d’accords de coopération.
A
la suite des printemps arabes et des mouvements de contestation au Nord de la
Méditerranée (les Indignés), le café débat portera sur la place qu’occupe la
jeunesse dans le débat politique des vieilles démocraties européennes ainsi que
son rôle dans les nouveaux systèmes
politiques de la rive Sud de la Méditerranée.
Face
aux « Indignés » de Madrid, aux révoltés de Damas, aux chômeurs d’Athènes et au
taux de participation des jeunes à l’élection présidentielle française de 2012,
on peut s’interroger sur l’état actuel de la question démocratique et de la
place des jeunes dans ces démocraties. Dans les vieilles démocraties occidentales
du Nord de la Méditerranée, comme dans les nouveaux régimes nés des révolutions
au Sud, la jeunesse peut-elle s’exprimer ? ou la démocratie lui est-elle
confisquée ? La démocratie est elle vraiment ouverte au plus grand nombre ?
Un débat d’une brûlante actualité.
Ces
phénomènes de contestation générationnelle des deux côtés de la Méditerranée
présentent-ils des similitudes ? Ou sont ils totalement différents ? Ces
mouvements sont en tout cas le marqueur d’une volonté de prise de participation
au débat démocratique des jeunes euro méditerranéens. Peut-on dire qu’une
jeunesse euro méditerranéenne animée par une forte volonté de se faire entendre
est née ? La jeunesse qui a été l’épicentre de ces mouvements de contestation
s’est-elle construite une place durable dans le cadre institutionnel des
nouvelles démocraties du Sud de la Méditerranée ?
Il
s’agit également de se poser la question de savoir si la jeunesse révoltée
n’est pas minoritaire face à une majorité silencieuse de jeunes résignés.
Sont
notamment attendus des expert de l'Union Européenne, des chercheurs, étudiants
mais aussi experts des médias sociaux.
Source
la Semaine Eco-Med
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