Depuis quelques jours, le ministère de l’Industrie signe des contrats de partenariat à la pelle. Rien que dans le secteur des textiles, l’Etat a conclu sept accords pour construire autant d’usines dans un domaine où l’Algérie a perdu tous ses repères.

Le montant du projet est estimé entre 800 et 900 millions de dollars et sera investi par étapes, a indiqué pour sa part le PDG du groupe turc, Mesut Toprak. Les partenaires algérien et turc tablent sur un chiffre d’affaires de 50 milliards de DA au bout de cinq ans, selon le président du directoire de la SGP-Industries manufacturières, Abdelhak Saidani.
Chérif Rahmani a indiqué que le partenaire turc avait effectué plusieurs visites aux usines relevant de la SGP-industries manufacturières pour s’enquérir des potentialités du secteur national du textile avant de décider d’investir en Algérie. Six autres contrats ont déjà été signés par le département de Rahmani. L’objectif assigné à ces accords est la relance d’un secteur moribond.
L’Algérie compte, pourtant, plusieurs usines de textiles. Mais faute d’innovation et de non-conformité aux règles modernes de management, ces entreprises sont dépassées par le temps. Elles sont à mille lieux de la concurrence, notamment à cause de l’arrivée massive de produits chinois et asiatiques. Ces nouveaux contrats vont-ils booster le textile algérien ? Verra-t-on des jeans et chemises «made in Algeria » concurrencer les chemises « made in China » ? Attendons pour voir !
Par Essaïd Wakli - Source de l'article Algérie-Focus & Afrikinfos
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