30 plasticiens de la Tunisie, Jordanie, Italie, France, Slovaquie et du Maroc afficheront leur participation à la première édition du “Festival des Arts de la Méditerranée” qui se tiendra du 30 mars au 2 avril 2017 à Sidi Bou Saïd (banlieue nord).
Lors d’une conférence de presse organisée dimanche, Mohamed Samir Turki, directeur du festival, a également mentionné la participation d’artistes plasticiens des régions intérieures notamment de l’ile de Djerba et de la délégation de Snad (Gafsa) afin de faire de Sidi Bou Said une véritable mosaïque de diversité.
Cet évènement, organisé par l’association “Mouwatana & Tawassol”, réunira des artistes venant de tous bords afin d’allier tourisme et sensibilisation à la culture, dans les ruelles et différents espaces publics du village de Sidi Bou Saïd. Les arts scéniques, l’art de la rue, la musique, la danse seront au programme afin de redorer l’image de la Tunisie en tant que “symbole de joie, de sécurité, de stabilité et de coexistence loin du langage du crime, de l’extrémisme et du terrorisme” a-t-il mentionné.
Ainsi des romanciers et des auteurs seront présents pour présenter leurs ouvrages et assister aux séances de débats et aux tables rondes faisant de la rue un espace ouvert à la réflexion et au dialogue franc entre tous sans exception, selon ses dires.
Au sujet du financement de ce festival, Mohamed Samir Turki a annoncé un coût de l’ordre de 80 mille dinars faisant savoir que les organisateurs de cette première édition ont reçu une subvention de 10 mille dinars d’une entreprise privée ainsi qu’une subvention du ministère du tourisme et de la municipalité de Sidi Bou Said sans pour autant bénéficier d’une subvention du ministère des affaires culturelles.
Programme des festivités
Les festivités commencent par la présentation du recueil Mokhtar Amraoui, “Arpèges sur les ailes de mes ans” avec lecture de poèmes (Les contes de ma mère, la flûte du berger, exil, ma caravane, l’émigré,…) ainsi que la présentation du livre “D’Abraham à Fatma”, roman de Hichem Kacem. Au cours de la première journée, le programme prévoit également un premier débat sur “la relation entre l’imaginaire, le poétique et le conte et leur rapports avec les représentations picturales” et un second sur la relation “Père-fille” ainsi qu’une table ronde intitulée, “Sidi Bou Saïd, plateforme culturelle à l’horizon 2020”.
Le reste de la programmation sera marquée par la présentation d’un autre recueil de Mokhtar Amraoui intitulé “Le souffle des ressacs”, ainsi que de plusieurs romans, notamment “Sang d’encre” de Atef Attia, “Hannibal ” de Abdelaziz Belkhoja, “Invisible Kid ” de Atef Attia et “L’Amour au temps de la honte” de Mohamed Baligh Turki.
Des séances débats sur les thèmes “Pourquoi la littérature de genre est marginalisée en Tunisie”, “La BD en Tunisie, perspectives et défis” , “La bataille de Zama, mythe ou réalité”, “Comment apprendre aux enfants à apprécier la lecture” sont au programme. Un débat intitulé “écrire, entre le pourquoi et le comment” sera organisé en présence de Béchir Jeljli, écrivain critique littéraire, et chercheur en narratologie, Habib Falfoul, romancier et président du club de littérature francophone à l’Union des écrivains tunisiens.
Des tables rondes seront axées sur des questions comme, “Art et spiritualité”, “les sources d’inspiration de l’écriture” “les artistes et Sidi Bou Said ” avec Ali Louati et Raja Farhat , “Le voyage de Paul Klee en Tunisie: l’artistique à l’écoute des signes” avec Sami Ben Ameur et Tarek Amraoui.
La tendance du booktubing qui consiste en des chroniques littéraires sur youtube sera présentée à travers des lectures de youtubeurs en booktubing, avec débat sur l’impact du booktubing sur le livre et la lecture.
Source de l'article Huffpostmaghreb
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