Corruption : la Tunisie dépose sa demande au GREGO

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Une délégation composée de Chawki Tabib, président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption, Habib Koubaa, Directeur Général des services de la Gouvernance auprès de la Présidence du Gouvernement, Atef Jamoussi, chargé de mission au Cabinet du Président du Gouvernement et Aroua Ben Ammar, chargée de la coopération avec le Conseil de l’Europe auprès de la Présidence du Gouvernement, s’est réunie avec le secrétaire général du Groupe d’Etats contre la corruption ( GRECO) et la secrétaire générale adjointe du Conseil de l’Europe à Strasbourg, Gabriella Battaini-Dragoni, en ce jeudi 22 juin.

Cette rencontre a pour objectif de renforcer la coopération entre les autorités tunisiennes et le Conseil de l’Europe dans le cadre du projet «Promotion de la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, le blanchiment d’argent et le terrorisme (South Neighbourhood Anti-Corruption, SNAC II).

Il s’agit du projet financé par l’Union européenne dans le cadre du programme Sud II «Vers une gouvernance démocratique renforcée dans le sud de la Méditerranée». La réunion était l’occasion aussi de rappeler la collaboration du Conseil de l’Europe avec la Tunisie dans sa transition démocratique et des perspectives de développement de ces relations.

Cet après-midi, la délégation tunisienne rencontrera le secrétaire général du GRECO, souligne le communiqué du Conseil de l’Europe. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la demande de la Tunisie d’adhérer au GRECO, mais aussi après l’adoption du rapport d’évaluation du cadre législatif et institutionnel.

Pour y adhérer, il faut que l’Etat membre accepte de se soumettre à ses procédures d’évaluation. Notons que le GRECO compte 49 Etats membres (48 Etats européens et les Etats-Unis d’Amérique).

Qu’est-ce que le GREGO ?

Le Groupe d’Etats contre la corruption (GRECO) a été créé en 1999 par le Conseil de l’Europe pour veiller au respect des normes anticorruption de l’organisation par les Etats membres.

Rappelons également que la Convention pénale sur la corruption stipule que cette dernière met en danger l’Etat de droit, la démocratie et les droits de l’homme et constitue une menace pour la bonne gouvernance et pour un système judiciaire juste. Elle fausse les cartes de la concurrence, met un frein au développement économique et en danger la stabilité des institutions démocratiques et les fondements moraux de la société.

Source de l'article l'Economiste maghrébin

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