Il y a suffisamment d’eau douce sur la planète pour six milliards d’êtres humains, mais sa répartition est inégale et trop d’eau est gaspillée, gâchée, voir polluée et gérée de façon non durable.
La pénurie d’eau est à la fois un phénomène naturel et d’origine humaine. Selon les termes de l’expertise non gouvernementale « l’eau est peut être l’un des derniers sujets sur lesquels il est possible de redonner une raison d’être à ce qu’on appelle la communauté internationale ».
Afin d’évoluer vers des solutions de bonne gouvernance pour la pénurie d’eau qui affecte véritablement tous les continents et pour minimiser l’impact déficitaire , et selon le scénario actuel sur le changement climatique, déchiffrer dans un rapport des instances de l’ONU, PNUD- FAO près de la moitié de la population de la planète vivra dans des régions soumises à un fort stress hydrique d’ici 2030, dont entre 75 millions et 250 millions de personnes en Afrique . De plus, la pénurie d’eau dans certaines régions arides et semi – arides poussera entre 24 et 700 millions de personnes à se déplacer.
Une « Hydro-diplomatie » qui prend également racine le long des fleuves, par des accords transnationaux c’est notamment le cas pour le Danube et le fleuve Sénégal. Par ailleurs qu’en est- il des progrès dans l’accès à l’eau tant que les ONG et la société civile s’organisent pour pallier l’échec des politiques et l’insuffisance des moyens dans certains pays dans les deux rives de la Méditerranée.
Dans ce contexte, le Centre des Etudes Méditerranéennes et Internationales (CEMI) et la Konrad Adenauer Stiftung (KAS) a organisé les 23 et 24 Mai 2017 une table ronde, selon une vision répartie en trois panels, qui ont trait au stress hydrique(I) d’où l'importance d'une gestion durable de l'eau afin de limiter le déficit (II) pour la consolidation d’une stratégie commune entre les pays de la Méditerranée (III).
Programme : ici
Source de l'article Fondation Konrad-Adenauer-Stiftung
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