Cet essai étudie quelques aspects importants à propos de la migration du commerce entre les pays localisés dans la zone Euro-Méditerranéenne. Il se concentre sur le rôle des liaisons historiques et les questions de proximité entre les pays afin de favoriser les effets du commerce des migrants.
Plus spécifiquement, ce travail adresse l’effet des grandes relations historiques bilatérales sur la taille de pro-commerce et la création de nouveaux échanges commerciaux, tout en assurant un plus grand nombre d’interactions sociales entre les migrants et les originaires du pays en question. Ceci est en addition au rôle des caractéristiques des immigrants ainsi que leurs expériences personnelles (intégration sociale) pour former des effets commerciaux.
Les pays de l’OCDE, d’une part ont expérimentés une haute augmentation du flux des migrants de différentes régions du monde. L’année 2015 a enregistré un stock de 125 millions de personnes nées à l’étranger dans les pays de L’OCDE. Désormais les bénéfices de l’immigration, l’afflux récent et les variations globales de l’environnement politique ont forcés une politique de migration plus restrictive dans les pays de l’OCDE et une législation révisée de la migration.
La littérature existante sur la relation migration-commerce a identifié deux canaux, la préférence et les réseaux, parmi lesquels la migration affecte le commerce. L’augmentation des importations des pays hôtes résulte de la «préférence» de quelques produits de terroir. De l’autre côté, les «réseaux» des immigrants favorisent de nouvelles opportunités de commerce soit en réduisant les couts de transactions de commerce, soit en améliorant les informations des réseaux ou bien en modérant les échecs institutionnels des relations commerciales. Les réseaux sont capables de réduire les couts intrants des entreprises lors de leurs fondations dans un nouveau marché ou de diminuer les couts de commercialisation des produits au cas où des informations des flux sont fournies, puis contribuer à l’augmentation des ventes dans des marchés existants.
Deux études de cas ont été établies pour tester les hypothèses déjà mentionnées. Elles incluent la France (étant le pays de destination) et l’Egypte (étant le pays d’origine). La France contient un stock de 7.5 million d’immigrants, formant approximativement 12% de la population, ce qui rend la France l’un des six premières destinations de l’OCDE en 2014. La France a été choisie dans cette étude vue l’existence de relations historiques avec les majorité des pays d’origine de ses immigrants tels que le Maghreb et L’Union Européenne. Par contre, on compte environs 4 millions d’émigrants égyptiens vivants à travers le monde. Les égyptiens présent dans le monde arabe consistent de 72% du stock total national a l’étranger en 2013, tandis qu’ils ne représentent que 10% dans les destinations Anglo-saxonnes.
Adressant les hypothèses mentionnées, l’influence des profils individuels des immigrants dans la formation des effets commerciaux est étudiée tout en considérant le niveau d’éducation, le degré de maîtrise de la langue, et la situation professionnelle (travailleurs indépendants contre travailleurs salariés). De même, une analyse des effets de l’intégration sociale des immigrants dans les pays de destinations est effectuée en se concentrant sur la durée d’habitation, l’âge d’arrivée, et l’acquisition de la citoyenneté. Finalement, une interaction des caractéristiques des migrants et le processus de migration accompagnés de la proximité et relations historiques entre les pays sont établis afin de trouver une meilleure compréhension des caractéristiques impliquant le lien entre le commerce et la migration.
Les données montrent que le stock de migrants en France a continué d’augmenter depuis les années 1960, avec 2 décennies de stabilisation. Le stock des migrants le plus récent a atteint 7,6 millions en 2013. En outre, en termes d’entrées annuelles moyennes, environ 220 000 personnes le long de la période d’analyse 2000-2013, avec 51 % en provenance de l’Afrique, et 34 % de l’Europe. Le regroupement familial représente la principale motivation pour l’immigration en France. Égypte, d’autre part, a enregistré quelque 4 millions de personnes vivant dans le monde entier. Egyptiens vivant dans les pays arabes principalement migrent car ils sont forcés par des facteurs économiques et matériels, alors que les migrants dans les pays occidentaux cherchent le développement professionnel et échappent à la corruption perçue et les préjugés sociaux existants en Egypte. Les chiffres du commerce pour la France montrent que les principales destinations des exportations sont des pays de l’UE. Les produits exportés sont la plupart du temps manufacturés. En ce qui concerne les flux d’importation, les pays de l’UE occupent à nouveau le haut du classement en tant que fournisseurs principaux, ainsi que les Etats-Unis. Les exportations et les importations à destination et en provenance des pays MENA3 (Algérie, Maroc et Tunisie), montrent en particulier une action d’environ 1% du total des exportations et des importations, bien que les exportations ont augmenté de façon significative en volumes le long de la période d’analyse.
Des chiffres similaires pour l’Egypte entre 2000 et 2013 montrent que les partenaires à l’exportation de l’Egypte se sont déplacées vers les pays arabes, par opposition à ceux de l’UE. Par rapport aux importations, en 2013 Emirats Arabes Unis et le Koweït jouent un rôle de premier plan en tant que fournisseurs remplaçant les pays Anglo. Les flux commerciaux entre l’Egypte et les pays arabes comprennent des échanges bilatéraux de produits manufacturés et des importations de ressources naturelles (produits à base pétrolière). Les flux commerciaux avec l’UE, les Etats-Unis, le Canada et le reste des partenaires commerciaux montrent des échanges de produits manufacturés et des exportations de produits alimentaires et des préparatifs.
Cherchant à accueillir l’effet des préférences et des réseaux susmentionnés, la littérature disponible a étendu le cadre de l’équation de gravité en introduisant le stock des migrants comme une variable supplémentaire en mesure d’augmenter le volume du commerce bilatéral. Nous étendons l’analyse en introduisant des caractéristiques relatives aux migrants, liées à leur profil particulier et les caractéristiques d’intégration sociale et de leur interaction avec la proximité. Construisant sur un modèle de gravité étendu, le rôle de la proximité sur les effets de création d’échanges de migrants est testé.
Des équations supplémentaires ont été utilisées pour tester les effets des profils des migrants sur la relation entre le commerce et la migration. Le niveau d’éducation (enseignement supérieur par rapport à l’éducation non tertiaire), activité professionnelle (travailleur autonome par rapport salarié), et le niveau de compétence linguistique montré par les migrants ont été utilisés à cet effet. De plus, les équations permettant d’enquêter sur le rôle de la durée d’habitation, l’âge d’arrivée au pays d’accueil, et l’acquisition de la nationalité par les immigrés, ont également été utilisés pour tester l’impact de l’intégration sociale.
Résultats pour la France
Collectivement, le stock de migrants montre un effet positif dans la création de nouveaux flux commerciaux. Les résultats montrent comment les principales régions d’origine des immigrés en France, à savoir les pays de la région MENA et de l’UE, montrent un effet favorable supplémentaire au commerce (plus élevé dans le cas des pays de l’UE). Les résultats montrent la présence du les effets des réseaux les effets des préférences à propos de la liaison commerce-migration. Ces résultats montrent également que les immigrants bien dotés créent plus de connexions et échanges commerciaux avec leurs pays d’origine. Cependant, ceux qui sont hautement intégrés vont subir un effet de ralentissement en facilitant de nouveaux échanges commerciaux. Les attachements historiques et leurs interactions avec les issues sociaux et personnels des immigrés semblent être un obstacle dans la création de nouveaux flux commerciaux entre les pays.
Résultats pour l’Egypte
Sachant que l’Egypte est le pays d’origine, l’intérêt principal dans ce cas varie. Les flux des immigrés de l’Egypte, les exportations et importations de ce pays forment l’intérêt principal. Un effet pro-commerce des émigrants égyptiens qui permet d’augmenter les exportations de l’Egypte pourrait refléter l’existence d’effet préférence et réseaux, tandis qu’une augmentation des importations montrerait un effet de réseaux sur le net.
Les résultats montrent clairement un effet pro-commerce d’émigrants installés autour du monde pour le stock total de émigrants dans le model. Le cas de l’Egypte pourrait renforcer les données du rôle des attachements de proximité et des attachements historiques, en promouvant de nouveaux échanges commerciaux des migrants. Les caractéristiques personnelles des migrants semblent être d’importantes variables formant la création du commerce.
L’enquête existante continue de surligner les bénéfices économiques de l’immigration. Avec le changement des opinions politiques de la migration et les modifications apportées aux législations de migration dans la plupart des pays de l’OCDE, les conclusions de ce document ajoute une dimension à prendre en considération. Les principaux résultats montrent que les liens historiques conduisent à des stocks de migrants plus élevés à des destinations particulières et les réseaux d’immigrants ont une claire capacité de donner lieu à de nouveaux échanges commerciaux.
En termes de politiques, les résultats identifient d’importantes questions. En général, les immigrants signalent des avantages évidents pour les pays de destination et d’origine en créant de nouveaux échanges économiques sur les marchés internationaux, une question importante en période de crise économique et des turbulences politiques. Les liens historiques entre les pays ont été également avéré avoir un impact, d’une vue économique, mais aussi des dimensions sociales et politiques.
La migration commune et les politiques commerciales devraient être mieux pensé en tant que des questions interdépendantes, avec la migration montrant des effets économiques importants pour les pays d’émigration et immigration, mais aussi servir comme des réseaux pour la transmission d’autres questions politiques et sociales.
Source de l'article Le FEMISE
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