Fin du sommet euro-méditerranéen à Malte

Le premier sommet euro-méditerranéen depuis le printemps arabe a pris fin samedi. But de la rencontre, qui s’est déroulée à Malte : donner un nouvel élan au dialogue entre les  cinq pays européens et cinq pays maghrébins de l'ouest de la Méditerranée.

Il s'agissait de la deuxième rencontre au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement de ce forum euro-méditerranéen lancé à Rome en 1990.

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a déclaré au micro de notre correspondante, Lisa Bryant, qu’il fallait accorder priorité à la consolidation du processus démocratique, ne serait-ce que pour éviter un nouvel Afghanistan en Afrique du Nord.

« Comment donc faire, en plus de consolider des régimes démocratiques ouverts mais avec le respect de la sécurité » s’est interrogé M. Barroso. « Parce que c’est essentiel », a-t-il poursuivi. « Essentiel pour les pays de la région, pour le Mali, mais aussi pour toute la région du Sahel, aussi pour le Maghreb, et aussi pour nous en Europe. Donc c’est essentiel d’avoir une approche pour éviter ce qu’on pourrait dire un nouvel Afghanistan a côté de l’Europe » a souligné le président de la Commission européenne.

Evoquant la crise au Mali, le président français François Hollande a souligné que certes, le dialogue reste possible avec les groupes qui n’optent pas pour le terrorisme, mais qu’il ne doit pas retarder l’option militaire, ou l’adoption par le Conseil de sécurité de l’Onu de sa résolution sur la question.   

Les participants au sommet euro-méditerranéen qui  regroupait l'Espagne, la France, l'Italie, le Portugal, Malte, l'Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie, ont également évoqué les problèmes financiers et économiques croissants de l’Europe. Dans un communiqué, les Européens ont appelé à l'établissement d'un système de supervision bancaire unique en Europe, qui pourrait être opérationnel dès janvier 2013.

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