Jamais les opérateurs britanniques n’ont été aussi intéressés par les opportunités du marché algérien qu’avant le Brexit. La perspective de la sortie de leur pays de l’UE a ouvert une belle brèche à Alger.
L’analyse a été faite le 5 octobre 2016 par Tobias Ellwood, le ministre britannique chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique.
Au cours d’un entretien qu’il a eu avec le ministre algérien de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, M. Ellwood a mis en exergue l’intérêt croissant qu’accordent les opérateurs britanniques au marché algérien compte tenu du grand potentiel qu’offre le marché algérien, citant, à titre d’exemple les domaines des télécommunications et de la grande distribution, lit-on dans un communiqué émanant du ministère algérien.
En outre, le haut responsable britannique a « exprimé la disponibilité de son gouvernement à contribuer au processus des réformes engagées par l’Algérie, notamment dans les domaines de l’économie du numérique », précise le texte.
Aux plans politique et sécuritaire, le ministre britannique a fait savoir dans un entretien à l’agence officielle algérienne APS que le Royaume-Uni souhaitait développer et diversifier davantage sa coopération avec l’Algérie, soulignant que son pays « veut des liens encore plus étroits avec l’Algérie et souhaite développer de nouveaux domaines de coopération, y compris entre les Parlements » des deux pays.
Par ailleurs, M. Ellwood a, selon la même source, exprimé sa satisfaction de constater que la coopération entre Alger et Londres s’est renforcée dans certains secteurs, notamment les échanges commerciaux et la question sécuritaire, depuis sa dernière visite en Algérie, en novembre 2014.
Même si les hommes d’affaires britanniques ne sont pas encore en nombre en Algérie, il existe dans ce pays d’Afrique du Nord des investisseurs connus mondialement dont British Petrolum dans les hydrocarbures, Rolls Royce dans l’aéronautique, HSBC dans la finance, GSK et Astrazeneca dans l’industrie pharmaceutique, Unilever dans la production des détergents et Eire Mazraa dans l’élevage pour la production laitière.
Par La Rédaction (avec Ministères des Affaires étrangères algérien et britannique) - Source de l'article Africadiligence
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