Avec un nombre important de visiteurs reçus annuellement, la région de la Méditerranée doit encore prendre le pas sur elle-même en matière de formation, de préservation de l’environnement et de ses infrastructures d’accueil à tous les niveaux.
C’est du moins ce qui ressort des travaux des troisièmes journées méditerranéennes du tourisme (JMT) organisées, jeudi 13 octobre, à Tanger. Initiées par le Conseil régional du tourisme de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (CRTTTA) en partenariat avec l’Office national marocain du tourisme (ONMT), l’Ecole d’organisation industrielle de Madrid (EOIM) et l’Institut supérieur international du tourisme de Tanger (ISITT), «ces journées continuent de prendre de l’ampleur dans une région qui a besoin d’une plate-forme d’échange à la hauteur de cet événement», a indiqué Mohammed El Hitmi, président d’honneur de ces troisièmes JMT et ancien président du CRTTTA, lors de l’ouverture des travaux de ces journées.
Cet événement a fait, à l’instar des deux précédentes éditions, la part belle aux sujets d’actualité, parmi lesquels l’impact du tourisme sur le changement climatique. D’autant que le secteur est parmi l’un des grands pollueurs, qui contribuent le plus à la dégradation environnementale que connaît l’ensemble de la planète.
Plusieurs moyens d’économies, de protection de la faune et de la flore, de réduction de l’empreinte CO2 du touriste ont été, lors de cette journée, mis en avant. «Nous menons une révolution écologique et énergétique, et nous devons tous, et à toutes les échelles, en faire partie intégrante», a tenu à préciser M. El Hitmi.
Cet événement a été marqué par des actions écoresponsables et innovantes qui permettront de maîtriser l’impact écologique de cette manifestation. Des actions de tri et de recyclage permettront de réduire de plus de 95% la production en déchets de l’événement.
En se basant sur les données émises à l’occasion, la Méditerranée regroupe, à elle seule, plus 300 millions de touristes, soit plus de 30% du tourisme international dans ce pourtour exceptionnel. Ce qui nécessite une chaîne touristique bien travaillée. «Cette région, qui reçoit autant de touristes annuellement, doit former les compétences pour accueillir, servir, transporter, héberger, animer,… Et avec cette masse touristique, la Méditerranée devra choisir de former pour se développer et développer l’humain, l’économie et l’environnement», a dit M. El Hitmi.
Source de l'article Aujourd'hui Maroc
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