Esicmed
: "Elites, Savoirs et institutions culturelles en Méditerranée" est
un laboratoire de recherches rattaché à la faculté des Lettres, des Arts et des
Humanités de La Manouba
A sa création en 2001, il s’est donné pour mission de renouveler la recherche en optant pour une approche à la fois pluri et interdisciplinaire où historiens, archéologues, sociologues, anthropologues et autres spécialistes en sciences humaines et sociales peuvent travailler ensemble pour faire évoluer la recherche dans leurs champs respectifs tout en assurant une formation solide aux doctorants.
Elargi à l’aire méditerranéenne, à la fois géographique et culturelle, dans son rapport avec la Tunisie, ce projet, lit-on dans la dernière lettre d’information de l’Institut de Recherche sur le Maghreb Contemporain (IRMC), se propose de se consacrer à l’étude des élites, des savoirs et des institutions culturelles le long de la durée de la permanence historique. Les chercheurs impliqués dans ce laboratoire se proposent de dépasser la stricte étude des «systèmes de pensée» en privilégiant la recherche autour d’outils d’investigation se rapportant notamment aux transformations identitaires.
Le programme de travail repose au départ sur la mise en place d’au moins trois groupes de recherche tenus de pousser la réflexion autour des axes portant entre autres sur l’histoire des élites dans les champs économiques, socio-culturels et politiques, l’histoire des institutions culturelles et religieuses, ainsi que celle des mouvements des hommes, des idées et des biens culturels en Méditerranée.
L’autre mission consiste en l’accompagnement des jeunes chercheurs dans le cadre de la formation par la recherche. Esicmed se propose, en effet, de mettre en œuvre un programme de recherche basé sur la formation méthodologique et l’échange entre la Tunisie et l’étranger.
Dirigé par le Pr Brahim Jadla, le laboratoire comprend une cinquantaine d’enseignants, de chercheurs et de doctorants, dont Mokhtar Ayachi, Moncef Ouannès, Abdellatif Hannachi, Mohamed Salah Dahmani et Moncef Tayeb.
Source de l'article LaPresse
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