Les pays du Maghreb sont de plus en
plus intéressés par les énergies renouvelables. Il a même été question durant
la 5eme conférence du COMELEC sur « les Energies Renouvelables : ressource
stratégique et facteur d’intégration des systèmes électriques du Maghreb » de
réaliser une plateforme commune entre eux. En dépit d’appui politique modeste,
les efforts se poursuivent. Mais quelle est la situation individuellement dans
chacun de ces pays ?
Dans
l’optique d’assurer son indépendance énergétique et d’honorer ses engagements
internationaux pris lors des sommets des Nations-Unies, le Maroc a mis en place
une stratégie pour développer la production nationale du pays. L’accent est
donc mis sur l’énergie éolienne et solaire. Le Plan Solaire, avec un
investissement en 2009 de 70 milliards de dirhams, vise à l’horizon 2020, la
production de 2 000 Mégawatts à l’aide de 5 centrales solaires. Ce plan a un
impact direct sur le développement de l’économie, de la technologie et de
l’emploi puisque le PIB devrait varier de 1,17% à 1,9% vers 2040. La Banque
Européenne d’Investissement, qui a mobilisé une enveloppe de 100 millions
d’euros et envisage déjà de tripler sa contribution au fil de la réalisation du
projet, confirme que la centrale solaire de Ouarzazate sera l’une des plus
grandes au monde !
Les énergies renouvelables : un enjeu
nécessaire en Tunisie
Le
gouvernement a annoncé œuvrer en faveur d’un plan de maîtrise de l’énergie et
de développement des énergies renouvelables afin de faire face à la hausse
persistante des prix des hydrocarbures sur le marché mondial. Il a été souligné
la nécessité de réviser le cadre législatif et de promouvoir la recherche.
Lamine Chakhari, ministre de l’Industrie, tient beaucoup aussi à la
sensibilisation du grand public. « De manière générale, des efforts doivent
être encore entrepris pour instaurer une nouvelle culture de consommation
d’énergie auprès des citoyens », a-t-il expliqué.
Algérie : un ambitieux programme pour
rester fournisseur d’énergie
Tout
comme ses voisins, l’Algérie privilégie le développement des énergies solaire
et éolienne pour anticiper l’ère post-pétrolière. Sa nouvelle politique
énergétique se veut être un équilibre entre la satisfaction des besoins
énergétiques, en forte croissance, et les exportations d’hydrocarbures qui
constituent une source de revenus importante. L’enjeu pour l’Algérie est de
conserver sa place de fournisseur d’énergie en Europe et même de devenir un
futur fournisseur d’énergies propres. Pour répondre à ces objectifs, l’Algérie
a présenté 60 projets qui devraient lui permettre de produire à l’horizon 2020
autant d’électricité à partir des énergies renouvelables qu’elle en produit
actuellement à partir de ses centrales alimentées au gaz naturel.
Source
de l’article Quelleenergie
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