Les journalistes du Maghreb arabe adoptent un code de déontologie à Hammamet


Un code de déontologie pour les journalistes des pays du Maghreb arabe a été adopté jeudi 24 janvier, à Hammamet  par des experts et représentants de la profession dans la région.
JournauxEn conclave pendant deux jours les 23 et 24 janvier, un parterre de rédacteurs en chefs, journalistes, communicateurs, directeurs d’entreprises de presse et représentants d’organisations et d’associations journalistiques au Maghreb Arabe ont adopté, en présence d’experts étrangers, un code de déontologie et une Déclaration.
Dans la « Déclaration de Hammamet », les participants appellent les gouvernements maghrébins à cesser d’exercer la pression et la censure sur les journalistes et à promulguer de nouvelles lois démocratiques qui facilitent l’accès à l’information et protègent le journaliste.
Ils proclament la journée du 24 janvier de chaque année «Journée maghrébine pour la déontologie de la presse » et annoncent un projet de création d’un observatoire maghrébin du journalisme qui fera le suivi de la déontologie dans la presse maghrébine et décernera, à cet égard, un prix à la meilleure entreprise médiatique et du meilleur journaliste.
Les participants considèrent unanimement que ce code de déontologie se veut un ensemble de devoirs et de droits qui régissent la profession de journaliste, le rapport entre les journalistes et la relation avec le public dans le Maghreb Arabe suite aux mutations qu’a connues le paysage médiatique après le printemps arabe.
Le code de déontologie prévoit notamment dans le chapitre des devoirs, l’importance de la véracité et de l’exactitude de l’information, la séparation entre commentaires et faits, l’interdiction du plagiat, la protection des sources, le droit de réponse, le respect de la vie privée et la dignité de la personne, la non incitation à la violence et à la haine ainsi que la solidarité entre confrères.
S’agissant du chapitre des droits, le code, rédigé en trois langues (arabe, français et anglais), rappelle notamment le droit du journaliste au libre accès aux sources d’information, à la protection, à avoir un contrat et une rémunération et à des conditions de travail décentes.
Source de l'article l'Economistemaghrébin

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