Le classement de la Heritage Foundation montre les faibles scores mais aussi les disparités entre les pays méditerranéens concernant leur liberté économique.
L'indice de liberté économique de 2013 vient d'être dévoilé.
Créé par la Heritage Foundation et le Wall Street Journal, cet indice mesure la liberté économique de 177 pays selon plusieurs critères : le commerce, la fiscalité, la taille du secteur public, la monnaie, la finance, l’investissement, la corruption, les droits de propriété et la liberté du travail. Plus la liberté de produire, d'échanger et de consommer sera élevée et sans contrainte, plus la liberté économique sera importante.
Hong Kong parvient à se hisser en tête de classement alors qu'aucun des pays de la Méditerranée n'apparaît dans le top 10.
La Jordanie arrive en tête des pays méditerranéens à la 33e place. C'est le seul pays de la Méditerranée à être considéré, selon la fondation, comme "globalement libre", grâce à une "amélioration du droit de la propriété et à son meilleur contrôle des dépenses publiques malgré une augmentation du niveau de corruption perçu".
L'Algérie en bas du classement
La majorité des pays restent, selon le classement, "modérément libres" avec Chypre (41e place), la Macédoine (43e), l'Espagne (46e) Malte (47e), Israël (51e) et la France (62e).
Cette dernière, située entre la Thaïlande et le Rwanda, témoigne néanmoins d'une progression par rapport à 2012, "en raison d'une amélioration notable de sa liberté d'investissement". Mais la détérioration de ses finances publiques et l'érosion "des forces institutionnelles relatives à la protection des droits de propriété privée et d'un cadre réglementaire efficace" expliqueraient sa position.
Le Portugal (67e), la Croatie (78e) et l'Italie (83e) ne font pas mieux. En cause pour le Portugal, la détérioration des libertés monétaire et du travail malgré un meilleur contrôle des dépenses publiques et de la corruption. L'Italie quant à elle accuse de "fortes hausses du fardeau de la dette, aggravée par les faiblessesstructurelles et institutionnelles qui continueront à éroder la compétitivité à long terme".
"Avec une dégradation de la maîtrise des dépenses publiques et de la liberté du commerce qui l'emportent sur les gains en terme de liberté d'investissement et du travail", le Maroc arrive à la 90e position devançant le Liban (91e place) la Tunisie (107e), la Grèce (117e) et l'Égypte (125e).
Fâcheux score pour l'Algérie qui se place en bas du classement à la 145e place autour de l'Éthiopie et du Laos, "en partie à cause de l'aggravation de sesdépenses publiques (...) et d'une réduction de la liberté du commerce".
La Libye et la Syrie n'ont pas été évaluées dans ce classement.
Par Astrid Jousset - Source de l'article Econostruminfo
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