L'Assemblée parlementaire de l'Union
pour la Méditerranée (AP-UpM) a octroyé le statut d'observateur à l'Assemblée
locale et régionale euro-méditerranéenne (ARLEM) du Comité des régions,
renforçant ainsi le dialogue politique entre les parlementaires et les élus
locaux et régionaux de trois rives de la Méditerranée.
Réunis
à Bruxelles en séance plénière le 12 avril dernier, les délégués du Parlement
européen, des parlements des États membres de l'UE et des pays partenaires du
Sud qui constituent l'AP-UpM, ont confirmé la complémentarité de l'ARLEM au
sein de l'UpM.
M.
Luc Van den Brande, Vice-président de l'ARLEM, a remercié les membres de
l'AP-UpM, en faisant part de la ferme volonté de bâtir un dialogue permanent et
constructif entre les élus des trois rives de la Méditerranée, et de contribuer
aux activités de l'AP-UpM, et notamment aux travaux de ses commissions.
Rappelant
que l'ARLEM incarne depuis 2010 la dimension territoriale de l'UpM, M. Van den
Brande a souligné que l'ARLEM représente les élus de proximité qui sont appelés
à rendre les ambitieux projets de l'UpM opérationnels dans les villes et les
régions, et de mettre à disposition de la coopération EUROMED leur savoir-faire
en encourageant la mise en réseau des collectivités territoriales ainsi que le
lancement de projets.
Dans
ce contexte, M. Van den Brande a salué la Déclaration du Sommet des Présidents
des parlements de l'UpM, adoptée le 7 avril 2013 à Marseille, qui souligne que
"les autorités locales et régionales constituent des relais d'accompagnement
clés dans l'émergence de politique territoriales durables adaptées aux
particularités locales et pour la mise en œuvre des projets concrets et
inclusifs" et estime "opportun que les parlements, en association
avec les autorités locales, les partenaires sociaux et la société civile,
accompagnent les efforts des gouvernements pour promouvoir l'intégration
régionale au sud de la Méditerranée."
M.
Van den Brande a rappelé à cette occasion que les collectivités régionales et
locales sont des alliés privilégiés pour répondre aux mutations démographiques,
écologiques et énergétiques qui se profilent dans la région méditerranéenne.
Source
de l’information Cor Europa
Informations complémentaires:
L'Union
pour la Méditerranée (UpM)
Créée en 2008 afin de donner un nouvel élan à la coopération
euro-méditerranéenne, l'Union pour la Méditerranée a pris le relai du
Partenariat euro-méditerranéen (dit aussi Euromed - ou processus de Barcelone),
qui existait depuis 1995 et conférait à la région un cadre de coopération
multilatéral. Outre les 27 États membres et les 10 pays du Sud partenaires,
l'Albanie, la Bosnie Herzégovine, la Croatie, Monaco, le Monténégro et la
Mauritanie ont rejoint l'Assemblée.
Six projets concrets ont été sélectionnés comme priorités
pour l'UpM: dépollution de la Méditerranée; autoroutes maritimes et terrestres;
énergie solaire; programmes de recherche régionaux; programmes conjoints de
protection de la population en cas de catastrophe; développement commercial des
petites et moyennes entreprises.
Le Secrétariat général, qui est basé à Barcelone (Secrétaire
général: Fathallah Sijilmassi), a notamment pour rôle d'élaborer et de
promouvoir des projets, de lever des fonds et d'assurer la coordination des
partenaires entre eux.
L'Assemblée
parlementaire de l'UpM (AP-UpM)
L'AP-UpM a succédé au Forum parlementaire euro-méditerranéen
afin de mieux mettre en avant son rôle unique en tant qu'organe parlementaire
de l'UpM et prôner le contrôle démocratique et le rôle consultatif qu'elle
exerce. L'AP-UpM adopte des résolutions et des recommandations (non
juridiquement contraignantes) sur tous les aspects de la coopération
euro-méditerranéenne qui sont du ressort des organes exécutifs de l'UpM, du
Conseil de l'UE, de la Commission européenne et des gouvernements nationaux des
pays partenaires.
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