Ce 22e Maghreb des livres s’est tenu les 13 et 14 février, à l’hôtel de ville de Paris. Le Maroc était l’invité d’honneur de cette édition. Quant à l’Algérie, elle a été représentée par de nombreux auteurs, à l’exemple de Maissa Bey, Riyad Girod et Bachir Mefti, venus à la rencontre de leurs lecteurs. D’ailleurs, il a été annoncé que l’Algérie sera à l’honneur pour l’édition de 2017.
Cette édition s’est surtout voulue, comme le dit si bien Georges Morin, une manière de “contribuer à lutter, à travers la connaissance et la culture, pour la paix, la justice et la fraternité”, notamment cette année où “les sociétés de l’Europe et de la Méditerranée affrontent des tempêtes”.
Les lettres marocaines étaient à l’honneur cette année, beaucoup de leurs auteurs y étaient présents, dont Ali Amar, Moulay-Bachir Belquaid, Bachir Ben Barka et Maria Guessous, signant leurs livres ou participant à des rencontres et tables rondes autour de “Evolution de la société marocaine depuis 1999 : points de repères”, “Hommage à Driss Chraibi” ou encore “Langues métissées en Méditerranée”.
Un espace entretiens de la librairie était ouvert à des lycéens venus du Val-d’Oise et de Montpellier pour échanger avec les auteurs Taieb Ferradji et Fouad Laroui autour de leurs ouvrages respectifs Contes kabyles et Une année chez les Français. La BD, la calligraphie, la photo, le dessin et la peinture avaient aussi leur place dans cette magnifique bâtisse qu’est l’hôtel de ville de Paris qui a abrité le livre en fêtant l’amour de la lecture comme on fête la Saint-Valentin.
Oui, aimer le livre c’est aussi et surtout lui donner le rang qu’il mérite et le prestige qui lui revient de droit. L’Algérie sera l’invitée d’honneur de l’édition 2017. En attendant cette date en s’y préparant, penser à ouvrir en Algérie des espaces aussi prestigieux pour accueillir le livre ne serait pas de refus. Ce serait une manière de redorer le blason du livre algérien en réhabilitant le noble métier de l’édition en continuelle déperdition.
Source de l'article Liberté Algérie
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