Partenariat public privé, PPP : comment construire le juste équilibre ?
La Tunisie vient de se doter (le 13 novembre 2015) d’une réglementation nouvelle sur les partenariats publics privés. Une ouverture et une chance. Dans un contexte de ressources publiques rares, confier des équipements, des projets, des investissements à des partenaires privés est un espoir.
D’abord parce que la gestion privée est souvent plus rigoureuses et plus performante qu’une gestion administrée, mais aussi parce que le PPP permet d’investir sur le long terme et oblige les parties à penser long terme. Si les PPP font débat, c’est justement parce que ce temps long comporte des risques. Des risques pour la puissance publique qui abandonne sa maîtrise, qui paie parfois des redevances, des loyers ou autres redevances trop élevés, qui renonce à son pouvoir régalien. Des risques pour l’entreprise qui doit planifier dans le temps un investissement lourd, être sûre de ses rentabilités dans un monde de plus en plus risqué.
Pour qu’un PPP soit réussi, il faut trouver, discuter, construire, contracter, un juste équilibre et il faut donc que les parties soient fortes.
Que la puissance publique, l’administration, l’élu connaissent ses exigences et les limites de ses exigences,
que l’entreprise soit forte pour être sûr de son business model sans être excessive ni dans ses bénéfices attendus ni dans ses pertes possibles.
Le droit est là pour poser cet équilibre pour garantir les intérêts des parties et trouver de justes voies pour le développement des services et l’investissement.
La Chambre Tuniso-Française de Commerce et d’Industrie, Finances et Conseil Méditerranée réunissent les meilleurs experts des deux rives pour aborder cette question stratégique et vitale.
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Source de l'article Finances Méditerranées
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