L'AUF-Maghreb à la tête de la mobilisation pour le français à l'université

En pointe sur les questions d’enseignement supérieur en langue française, l’AUF a mobilisé les acteurs concernés par ce sujet dans la région Maghreb pour bâtir un projet d'ampleur. 

Pour cela, l’Agence a convié des partenaires majeurs, institutions françaises et internationales, et des représentants des Ministères de l’enseignement supérieur du Maroc et de la Tunisie pour une réunion, le 20 décembre 2016 à Paris. Faire de la langue française un facteur de réussite universitaire et professionnelle pour la jeunesse maghrébine, tel est l’enjeu du projet à concevoir de façon transversale et spécifique en joignant leurs efforts.

En 2015-2016, à la demande des universités membres de la région, l’AUF a lancé une enquête sur le français dans l’enseignement supérieur en Algérie, au Maroc et en Tunisie. Alarmés par un taux d’echec et d’abandon conséquents, les présidents et directeurs posent un diagnostic sans appel : la baisse du niveau de langue française des étudiants qui entrent à l’université. 
Les conséquences de cette lacune linguistique se ressentent sur la qualité des formations et la capacité d’apprentissage et d’analyse. Sans compter que les étudiants se voient limités au moment d’envisager une poursuite d’études à l’étranger. Ce problème fondamental dépasse la seule dimension universitaire par ses répercutions sur la société.

Le rapport en main, l’AUF entend réagir et exhorte ses partenaires à faire front commun pour endiguer cette situation critique. Pour se lancer dans cette entreprise, l’AUF s’est entourée des Ministères de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique marocain et tunisien, du Ministère des Affaires étrangères et du développement international français, de l’Institut Français, de l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Chambre de commerce et d'industrie française. 
Lors de la réunion, le rapport a constitué la base de référence pour l’élaboration d’une stratégie concertée et ambitieuse pour la région. Plusieurs pistes ont été évoquées sur la formule à privilégier pour le projet. Dans un premier temps, des ateliers de restitution seront organisés en Algérie, au Maroc et en Tunisie. Ils visent à fédérer les acteurs locaux des différents niveaux d’intervention et de hierarchie institutionnelle : autorités locales, hautes instances, responsables pédagogiques, enseignants, étudiants...

Consulter le rapport : https://goo.gl/DthjPe

Source de l'article AUF

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